"C'est le rêve qui se poursuit !" pour Faustine Noël et Gatien Le Rousseau, médaillés paralympiques, de retour à leur école de kiné

A peine les compétitions terminées, retour à la réalité pour les athlètes des Jeux paralympiques de Paris. Faustine Noël et Gatien Le Rousseau, médaillés respectivement en badminton et en cyclisme, ont été accueillis en héros, pour leur rentrée à l'école de kinésithérapie de Rennes, où ils sont étudiants.

De retour de Paris, ils sont accueillis comme des héros. Dans leur école de kinésithérapeute à Rennes, ce sont des messages d'amour, des mines réjouies, des fleurs et de nombreux bravos, qui les attendent. Faustine Noël et Gatien le Rousseau, tous les deux étudiants dans l'école, reviennent de Paris avec des médailles. En bronze pour la première en double mixte de para-badminton. Le second, est doublement médaillé, en bronze pour la poursuite individuelle sur 4000 mètres sur piste et en argent pour le contre-la-montre.

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"On a vibré pour lui !"

Avec cet accueil triomphal, "C'est le rêve qui se poursuit " s'est exclamée Faustine, au micro devant ses camarades, qu'elle a remercié chaleureusement comme l'ensemble de l'école et des enseignants pour leur soutien.

De jeunes sportifs qui peuvent se réjouir d'avoir procuré de belles émotions à leurs camarades devant leur écran de télévision, à l'image de Julia, une pancarte "Gatien, épouse-moi" à la main et qui n'a pas loupé une miette des courses du cycliste "On a vibré pour lui, on a sauté quand il a gagné cette médaille d'argent et cette médaille de bronze. C'était incroyable !" applaudit l'étudiante. 

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Faustine apprécie pleinement l'accueil qui leur est réservé "On a des études un peu hachées, nous les sportifs de haut niveau. On n'est pas tout le temps en cours et on ne peut pas se créer un environnement social comme les autres. D'avoir ce retour-là, de sentir qu'ils sont derrière nous, ça fait vraiment plaisir. On ne fait pas ça pour rien !" estime la future kinésithérapeute.

"C'est cool, d'avoir un métier qui m'attend derrière !"

Deux jeunes, qui mènent de front compétitions sportives et études supérieures, en 3e année de kiné pour Faustine, en 1ère année pour Gatien. Ce dernier a d'ailleurs remercié l'école pour son engagement sportif, lui permettant un aménagement d'études : "le sport ça n'est pas toute ma vie, a-t-il commencé, je ne vais pas continuer le vélo pendant 60 ans. Alors, c'est cool d'avoir un métier qui m'attend derrière !"

"Ce sont des étudiants qui ont envie d'avoir un avenir, confirme la directrice de l'école Cécile Riou. Ils sont plutôt matures, conscients que ça ne va durer qu'un temps le sport de haut niveau et qu'un jour ça va s'arrêter. Pour eux, il faut se construire un avenir derrière."

Des études aménagées pour la compétition

L'Ifpek, Institut de formation en pédicurie podologie, ergothérapie et masso-kinésithérapie compte 720 étudiants. En lien avec la Maison régionale de la Performance Sport Bretagne, il développe une politique forte pour aménager les études de ces jeunes champions et leur permettre de concilier formation et compétition. Ce qui peut signifier par exemple, d'effectuer la première année en deux ans, ou de prévoir des sessions d'examens individualisées.
"Ce sont des étudiants qui ont parfois l'esprit de compétition, remarque encore Cécile Riou, mais ils ont surtout l'envie de toujours bien faire et de toujours réussir. Et puis ils vivent au quotidien la compétition dans leur parcours sportif, donc dans le parcours scolaire, ils ont envie de faire la même chose !"

"À un moment il faut bien que ça s'arrête !"

Gatien, a repris les cours à 8h ce mardi matin. Même s'il avoue avoir eu un peu de mal à la sonnerie du réveil, il n'est pas mécontent de retrouver son quotidien. "J'ai hâte de reprendre les études, de retrouver un cours plus normal, même si rien n'est plus très normal avec tout cet engouement, analyse le jeune champion. Mais [de revenir à l'école] va me permettre de penser à autre chose et de faire une petite coupure avec le vélo et avec le sport. Il faut redescendre maintenant. Je vais me reposer beaucoup, car je suis très fatigué, ajoute-t-il encore, et à un moment il faut bien que ça s'arrête !"

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