EN IMAGES. Tentative d'incendie de la mairie de Rennes : 600 casseurs déterminés

L'hôtel de ville de Rennes a été l'une des cibles des casseurs qui ont dévasté le centre-ville de Rennes durant la nuit du 16 mars. Les forces de l'ordre ont pu empêcher une intrusion dans l'hôtel de ville. Des poubelles ont été incendiées devant les portes. Le bâtiment a été tagué, des vitres brisées.

Les 700 casseurs qui se sont attaqués au centre-ville de Rennes durant la nuit du 16 mars, en réaction à l'utilisation du 49.3 par Elisabeth Borne sur la très contestée réforme des retraites, ont tenté de mettre le feu à la mairie de Rennes.

Lire : Retraites. Utilisation du 49,3. Blocages, appels à manifester ce vendredi 17 mars

Tentative d'incendie de la mairie

Vers 22h, alors que de nombreux feux de poubelles s'allumaient sur le passage d'un groupe violent - la Préfecture dénombre 45 interventions durant la nuit - les plus déterminés s'en sont pris à l'hôtel de ville. Nos confrères du Mensuel de Rennes ont saisi en vidéo ces instants de chaos, où l'"on entend distinctement le bruit des vitres cassées".

Lacrymo contre mortiers

En quelques instants, des poubelles sont rassemblées et incendiées devant l'une des entrées de la mairie. La réaction des forces de l'ordre est immédiate : d'importants jets de gaz lacrymogènes sont effectués pour faire évacuer l'attroupement. 

Certains ultras ont tenté de répondre par des tirs de mortiers contre les équipes d'interventions. 

"Mort à la démocratie"

Avant de se déplacer pour continuer cette partie de cache-cache avec les compagnies de CRS présentes, certains casseurs ont pris le temps de taguer "Mort à la démocratie" sur la mairie et de briser quelques fenêtres. L'une des équipes de pompiers présents dans le centre-ville a pu stopper le feu très rapidement. 

La réaction de Nathalie Appéré

Nathalie Appéré s'est exprimée sur cette nuit de chaos. "Notre ville est ce soir le théâtre de violences urbaines sidérantes". Sur Twitter, elle a précisé avoir "appuyé les demandes de renforts policiers formulées par le Préfet. Notre ville ne peut être abandonnée à la violence des casseurs".

La maire de Rennes a activé la cellule de crise municipale dans la soirée. Ce 17 mars au matin, les équipes municipales continuent le travail commencé au petit matin, de remise en état du centre-ville.

14 interpellations

Le centre-ville de Rennes se réveille avec les stigmates causés par un groupe d'ultra, suivi par de nombreux jeunes en quête de sensations fortes. La préfecture annonce que 14 interpellations ont eu lieu, dont 4 pour pillages, 7 pour dégradations et jets de projectiles, et 1 pour port d'arme.

   

  

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