Saint-Valentin. "Faire un chantier à deux, ça foire toujours". Pour ces couples, chez Ikea, ça déballe...

De l'adversité du couple face à la notice de montage... Qui n'a jamais connu ce grand test de la complicité amoureuse ? Pire, certains se sont donné rendez-vous dans les allées d'un magasin de meuble ce jour de Saint-Valentin. Main dans la main, ils se livrent sur ces moments où le choix d’un meuble devient le reflet de leur complicité... ou pas.

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"Venir le jour de la Saint Valentin dans un IKEA, c’est déjà une preuve d’amour" sourit Matthieu. Le jeune quadra ne se trouve pas le temple de la dispute des couples par hasard. Sa femme a insisté. “On peut rarement faire des choses ensemble, aujourd’hui c’est l’occasion de regarder ensemble les meubles”. 

Ces Rennais souhaitent améliorer leur intérieur, leur foyer. “On fait tout pour ne pas s’engueuler mais j’ai horreur de ça” souffle le mari. “Faire un chantier à deux, ça foire toujours”. Acheter une bibliothèque, un meuble TV ou un lit peut parfois mettre la vie d'un couple en péril. Si le conflit n'éclate pas sur le choix, le moment du montage peut être particulièrement tendu. Pour cette Saint-Valentin 2024, des couples nous livrent un peu de leur quotidien.

La dispute inévitable

Chacun dans un canapé, Tristan et Virginie essaient les coussins, se vautrent, testent le confort pour trouver la perle rare. Deux places, trois places ? Droit ou d’angle ?  “On n’a pas toujours la même vision de l’achat, de ce qu’il faut pour notre maison. C’est fatigant psychologiquement” prévient Virginie. Entre eux, 21 ans de vie commune et quelques meubles au compteur.

Il pense au budget, elle pense à l’esthétique. Et parfois c’est l’inverse. Il pense au côté pratique, elle insiste sur le confort. Et une fois le choix fait, le stress continue, il faut passer à la visseuse.

“La dernière fois que tu as monté un meuble IKEA, tu l’as monté à l’envers” rigole la jeune femme. L’apéro avec les amis était passé par là... “Quand on se fâche pour un meuble, elle file dans la cuisine et moi je termine tout seul” glisse l'amoureux.

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Le repas de la Saint-Valentin ne se fera pas dans le magasin. Le couple a pris le temps dès la veille de s’offrir un resto en tête à tête. Et de parler liste des besoins.

Choisir, c’est renoncer

Le plus dur, ce n’est pas toujours la construction du meuble. C’est souvent le choix. La liste des courses est longue pour Augustin et Aliette. Les cartons sont à peine défaits dans leur appartement proche du centre de Rennes. Le couple a quitté Paris et il en faut du mobilier pour leur nouveau nid.

“Pour cette Saint-Valentin nous devons meubler les W-C, c’est super romantique” ironise la jeune femme, en regardant son mari. “IKEA, c’est le syndrome du choix. La femme propose deux options à son conjoint. Forcément, il ne va jamais choisir le bon”. 
Elle a besoin de prendre son temps pour réfléchir, lui veut être efficace. “On est dans un magasin, ce n’est pas pour niaiser comme disent les Quebecois. On est là pour acheter, il faut y aller”.

Le couple s’amuse de ces différences et sait s’organiser pour éviter les frictions. “Quand j’ai choisi, je lui délègue la construction” plaisante Aliette. Main dans la main, le couple quitte le rayon des tables de cuisine pour chercher une bibliothèque pour le petit. 

Le repas en amoureux se fera ultérieurement. Après IKEA, le couple reçoit la belle-famille. “C’est une chance, ils sont bricoleurs” souligne l’ex-parisien.

Éviter l’orgueil et savoir écouter

Si pour beaucoup assembler un meuble peut virer à la dispute. Céline et Pascal ont réglé le problème. “Le bricolage, c’est elle. Je mets ma fierté ailleurs” explique d’un ton philosophe Pascal. “J’ai une passion pour la visseuse et tous les outils de bricolage. Il doit y avoir quelque chose en lien avec mon statut de femme” tranche Céline.

“Et si cela part mal, toujours se rappeler que l’ennemi… C’est le meuble !” insiste son compagnon. À 64 ans, Pascal savoure cette deuxième union et ne compte pas la voir s’abîmer pour du contre-plaqué. 


Plus de 150 ans à eux deux, Michel et Claude arrivent tendrement sur le parking du géant Suédois, bras dessus, bras dessous. “On a déjà fait de la charpente et de la couverture ensemble, ce n’est pas une table basse qui va nous faire peur” assure le retraité. Cela fait plus de 50 ans qu’ils sont mariés. “Décoration d’intérieur ou éducation des enfants c’est pareil” soutient sa compagne. “Dans un couple, il faut beaucoup dialoguer et réussir à s’écouter”.


C’est ce que ne montrent pas les personnages sur les notices IKEA. Faire une pause. Prendre du recul sur une notice pas toujours bien explicite. Et il y a toujours la solution de monter le meuble avec un ami et de profiter de la Saint-Valentin pour s’offrir un temps de détente sans stress en tête à tête.
 

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