La campagne de vaccination contre le papillomavirus débute ce lundi dans certaines régions françaises. Pour la Bretagne, 35 000 collégiens et collégiennes sont concernés. Leur collège ouvrira leurs portes à partir du 9 octobre.
S'adressant à tous les élèves de cinquième, cette première cession de vaccination doit avoir lieu dans les collèges d'octobre à décembre. "Les élèves sont soumis à l'autorisation parentale des deux parents. Leur participation à la vaccination relève d'une démarche volontaire, elle est entièrement gratuite pour les familles", relate Aurélien Robert, chargé de communication à l'Agence Régionale de Santé Bretagne.
35 000 collégiens concernés en Bretagne
En Bretagne, 320 collèges accueilleront le personnel de santé permettant, pour ceux qui le souhaitent, de se faire vacciner. Sur le territoire, 35 000 collégiens et collégiennes sont concernés. "Sur cet effectif, les partenaires se sont fixé l’objectif de réaliser un schéma vaccinal complet pour 30 à 40 % des élèves, c’est-à-dire deux injections avant la fin de l’année scolaire avec un intervalle d’au moins 6 mois", déplore d'ARS Bretagne.
Chaque année, près de 3 000 femmes développent un cancer du col de l’utérus en France. S'il est administré avant le premier rapport sexuel, "le vaccin prévient 90 % de ces cancers", selon l'organisme de santé. Si la vaccination a été recommandée chez les filles dès 2007, pour les garçons, elle l'est depuis janvier 2021. Et ils restent peu nombreux à franchir le pas : dans le pays, la couverture vaccinale contre les infections à papillomavirus est de 13 % chez les garçons, contre 48 % chez les filles.
Mais en Bretagne, les données sont supérieures à la moyenne française : selon l'ARS, 60 % des filles et 17 % des garçons âgés de 15 ans ont reçu au moins une dose du vaccin.
Provoquant peu de symptômes chez la femme, on estime que le papillomavirus touche 80 % des hommes et des femmes au cours de leur vie. D'où l'importance, selon l'ARS, de se faire dépister régulièrement.