Ils ont chacun rempli un tube à essai sous la surveillance d'un huissier assermenté. 29 échantillons qui partent pour analyse du taux de glyphosate dans l'urine de ces Morbihannais résolus à savoir s'ils sont de potentielles futures victimes du pesticide. Et si c'est le cas à porter plainte.
C'est la troisième opération du genre dans le Morbihan.Faire des analyses d'urine pour vérifier son taux de glyphosate. Si le test est positif les victimes potentielles du glyphosate iront porter plainte devant la justice européenne et accuseront l'Europe de n'avoir pas agi à temps.
La toute première opération avait eu lieu à Foix.
En Bretagne la dernière s'est déroulée à Pontivy. Les résultats avaient révélé plus de présence de glyphosate dans les vessies qu'on ne pensait : en moyenne 0,35 nanogramme de glyphosate par millilitre d'urines, c'est à dire trois fois et demi au dessus de ce qui est toléré dans l'eau. Et pour certains autres participants, les résultats contenaient jusqu'à 14 fois la norme autorisée !
À Pontivy ils sont 29 hommes et femmes à tenter l'expérience pour les mêmes raisons. Ils ont chacun payé 135 euros pour faire faire l'analyse dans un laboratoire allemand.
D'après l'association PIG BREIZH un millier d'autres Bretons sont volontaires pour se joindre à l'expérience.