Tempête Ciaran. Avec 1 200 bateaux à protéger, ce port breton se prépare face aux rafales du Sud

Face à l'arrivée de la tempête Ciaran dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023, les ports bretons se préparent. À La Trinité-sur-Mer (Morbihan), plus de 1 200 bateaux doivent être mis à l'abri le plus vite possible.

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Au port de la Trinité-sur-Mer, c'est la course contre-la-montre avant l'arrivée de la tempête Ciaran, prévue dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 novembre. Sont prévues, selon le directeur du port, des rafales allant de 130 à 140 km/h. Les équipes sont donc sur le pont depuis ce lundi 30 novembre au matin.

Un port exposé plein sud

Le Morbihan est un des trois départements bretons placés en vigilance orange. "Les vents de sud, sud-est, c'est vraiment l'ennemi ici", explique Marc de Ghellinck, le directeur du port de la Trinité-Sur-Mer. "Rien n'arrête la houle et le vent." Ces vents du sud devraient commencer à partir de 18h le mercredi 1er novembre, jusqu'à 4 ou 5 heures du matin selon la capitainerie. Le port compte environ 1 200 navires. Une soixantaine de bateaux sont soit au mouillage, soit amarrés à des pontons exposés plein sud. 

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Le programme est chargé pour sécuriser le maximum de navires. Il est conseillé aux propriétaires de bateaux de doubler les haussières, d’écarter un peu les bateaux des pontons. Il faut aussi bien amarrer les bateaux sur les remorques et de bien caler les remorques.

Un obstacle : le manque de places

Un autre enjeu est celui de la place disponible dans le port. "On a deux zones, l'avant-port, plus exposé à ces vents du sud, et une autre zone, sur le côté. Les plaisanciers ont navigué plus tard cette année, donc nous n'avons pas assez d'emplacements disponibles", expose Marc de Ghellinck, le directeur du port de la Trinité-Sur-Mer.

J'espère qu'il y aura de la place à Port-Haliguen.

Thomas

Propriétaire d'un catamaran

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Une autre recommandation de la capitainerie est de mettre les embarcations à l'abri. Thomas prévoit d'emmener son catamaran à Port-Haliguen, "plus au nord, où il n'y aura pas de houle à rentrer, même s'il y a du vent et comme ça, on prendra bien soin de lui."

"Le phénomène s'accélère, mais heureusement, on a un coefficient de plus de 70. On aurait eu les mêmes coefficients que la semaine dernière, on n'aurait absolument pas eu la même situation", conclut Marc de Ghellinck, le directeur du port de la Trinité-Sur-Mer.

(Avec Isabelle Rettig).

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