Le soleil refuse de se cacher et la sécheresse sévit en Bretagne. Conséquence : les agriculteurs doivent déjà puiser dans leur réserve d'hiver.
En Bretagne, les agriculteurs commencent à s'impatienter. Alors que l'été a touché à sa fin, la pluie, elle, continue de se faire désirer. Dans les prairies, l'herbe est quasi inexistante.
"Cette situation, qui perdure depuis le mois de juillet, est due à une pluviométrie déficitaire, mois après mois, à des températures qui ont été chaudes en juillet et en août et excessivement chaudes en septembre. On se retrouve à peu près deux degrés au-dessus des normales l'après-midi", affirme Catherine Conseil, météorologue.
Puiser dans les réserves d'hiver
Conséquence de cette situation : les agriculteurs doivent déjà puiser dans les réserves d'alimentation de cet hiver, soit avec deux mois d'avance. "On est obligé de prélever sur les stocks, se plaint Jean Yves Riault, éleveur laitier. Cette année est très particulière car on n'a même pas de repousse en septembre ! Des fois, on a des petits regains en août. Mais cette année, rien !"Effet pervers : "S'il y a une sous-alimentation avec des fourrages de moins bonne qualité, il y aura une production bien inférieure et des problèmes sur les animaux de différents ordres", se désole l'éleveur. Pour anticiper le problème, Jean-Yves Riault a prévu de réduire son cheptel.
Reportage : A. Castier / B. Van Wassenhove / P. Nau
Reportage : A. Castier / B. Van Wassenhove / P. Nau.
Le soleil refuse de se cacher et la sécheresse sévit en Bretagne. Conséquence : les agriculteurs doivent déjà puiser dans leur réserve d'hiver.
Interviews :
- Catherine Conseil, météorologue ;
- Jean Yves Riault, éleveur laitier.