Record historique de fréquentation dans les châteaux du Centre-Val de Loire en 2023 : les raisons du succès

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En ce début d’année, les principales attractions touristiques publient les chiffres de leur fréquentation de l’année 2023. Ils sont globalement bons, voire très bons. Mais comment expliquer ces bilans records ?

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Les acteurs du tourisme en Centre-Val de Loire ont le sourire, et notamment les propriétaires de châteaux. À Chambord, monument le plus visité de la région, la fréquentation est record. "Depuis 1821, année de la première ouverture au public, [le château] n’avait jamais accueilli autant de visiteurs", indique-t-on. 1 148 509 personnes sont venues dans le Loir-et-Cher, soit +8,97 % par rapport à 2022.

Dans le Loiret, le nombre de visiteurs qui viennent dans les châteaux du département est plus modeste. Mais la hausse de la fréquentation est significative : + 12 % à Chamerolles avec 41 004 touristes ; + 9 % à Sully-sur-Loire et 72 350 personnes. C’est le meilleur bilan depuis 1992.

Pour Sophie Pirou, la responsable des deux bâtisses, c’est l’effet post-covid. "Les châteaux se démarquent par la volonté de s’évader dans le temps et dans l’espace. Surtout qu’à Chamerolles, il y a les jardins. C’est donc plutôt une conjoncture globale, de personnes qui vont voyager moins loin". 75 % des visiteurs sont français et habitent principalement la région et le sud de l’Île-de-France.

Ce qui va nous démarquer, c’est le caractère « à taille humaine ». Les gens viennent chercher dans le Loiret le slow tourisme. Ils veulent un endroit où l’on va se promener, prendre le temps, ne pas se bousculer […]. Il y a une envie de contact et de chaleur humaine.

Sophie Pirou, Responsable des châteaux de Chamerolles et de Sully-sur-Loire

Dans le Loir-et-Cher, on évoque aussi une tendance de fond. "Il y a une volonté des Français de se réapproprier leur patrimoine", explique Pierre Dubreuil, directeur général du domaine de Chambord. 68 % de ses visiteurs viennent de l’Hexagone, le reste de l’étranger. "Chambord fait rêver, c’est une image. C’est une sorte de mystère, de magie, qui opère à chaque saison."

Multiplier les animations

Avec leurs murailles, leurs douves, leurs ponts-levis, leurs donjons et leurs jardins, les châteaux sont des lieux chargés d’histoire. Mais ils vivent aussi au présent grâce aux nombreuses activités organisées pour attirer le visiteur et animer les bâtiments tout au fil de l'année.

Chambord accueille par exemple un concert exceptionnel. Après Sting en 2022, Imagine Dragons en 2023, David Guetta est la tête d’affiche cette année de cet évènement musical. Festival, expositions d’art contemporain, le domaine multiplie les "expériences" pour faire parler de lui.

En Touraine, la période de Noël amène beaucoup de monde. L’opération "Noël au pays des Châteaux" a été un succès : + 47 % par rapport à 2022 pour la période du 2 décembre 2023 au 7 janvier 2024. Cette année, sept châteaux y ont participé comme Chinon, Loches ou encore Azay-le-Rideau.

Les Jeux de Paris 2024 comme moteur ?

Quid de l’année 2024 ? Et si les JO servaient de moteur à la région ? "Personne ne sait quel sera l’effet olympique", reconnait Pierre Dubreuil qui espère tout de même profiter des retombées. "On est dans le grand bassin parisien. Les gens vont vouloir profiter des JO sans subir les effets de la vie francilienne. J’imagine que beaucoup de spectateurs, qui iront voir des épreuves, voudront en même temps venir visiter les châteaux de la Loire. Je ne suis pas très inquiet".

La Région parisienne est d’ailleurs la cible des châteaux de Sully-sur-Loire et de Chamerolles. "Il y aura peut-être des Parisiens qui voudront s’échapper de cette ambiance. On sera peut-être une bouffée d’air, un plan bis", espère Sophie Pirou. Chambord et Sully vivront en tout cas à l’heure olympique avec le passage de la flamme, prévu respectivement les 8 et 10 juillet 2024.

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