Dans l'Aube, un viticulteur de Buxeuil, sur la Côte des Bar, a trouvé une main d'oeuvre originale : des poules du diable. Leur mission : nettoyer les vignes de son exploitation en biodynamie.
La poule de La Flèche, qu'on surnomme "poule du diable" à cause de sa double crête rouge en forme de cornes, vient de faire son apparition dans les vignes de Vincent Couche. Ce viticulteur de Buxeuil, sur la Côte des Bar, a introduit une quinzaine de poulettes et deux coqs dans ses parcelles en biodynamie.
En cette période de taille, les gallinacés grattent la terre au pied des ceps et mangent les insectes, notamment certaines chenilles très offensives sur les bourgeons. Autre avantage de cette race : leur poids, environ 3,5 kilos. Plutôt lourdes, les "poules du diable" volent peu et ne batifolent donc pas trop loin.
La fiente de poule est aussi un excellent engrais naturel riche en azote, en phosphore, en potassium et en calcium.
Au printemps, Vincent Couche devrait voir son cheptel s'agrandir. Une bonne nouvelle pour cette espèce en voie de disparition.