Finances occultes du Petit Bar : une nouvelle mise en examen

Selon le journal Le Monde, Angélique Peretti, avocate au barreau de Paris, a été mise en examen dans le cadre de l'enquête visant les malversations financières commises par des membres présumés de la bande criminelle ajaccienne. Il s'agit de la onzième personne mise en cause dans ce dossier

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Selon une information révélée par le journal le Monde, une avocate inscrite au barreau de Paris et originaire de Corse a été mise en examen pour "complicité" dans le cadre de l'enquête visant les finances occultes de la bande criminelle ajaccienne dite du "Petit Bar". D'après le quotidien, il est reproché à Angélique Peretti d'avoir prêté main forte à plusieurs membres présumés du gang dans une opération destinée à blanchir 2 millions d'euros.

La jeune pénaliste aurait ainsi mis plusieurs hommes, présentés par la police comme des piliers du Petit Bar, en relation avec son père, Jean-Marc Peretti, homme d'affaires insulaire installé en Suisse. Ce dernier aurait accepté d'investir l'argent provenant supposément des finances occultes du Petit Bar, mais les millions auraient été bloqués "à la suite d'un aléa administratif".

Extorsion

Résultat, rapporte le quotidien national : les membres présumés de la bande ajaccienne auraient souhaité récupérer leur pactole et Angélique Peretti aurait une nouvelle fois servi d'intermédiaire entre les suspects et son père, dans une manoeuvre qualifiée "d'extorsion". 

Il s'agit de la troisième vague de mise en examen dans cette vaste enquête financière pilotée la la Juridiction inter régionale spécialisée (JIRS) de Marseille. 

A la mi janvier, une vaste opération de gendarmerie avait conduit à l'interpellation de 21 personnes dans le cadre du dossier. Dix personnes avaient par la suite été mises en examen et six placées en détention, dont Jacques Santoni, présenté comme le leader de la bande du Petit Bar et Antony Perrino, entrepreneur ajaccien et président de la fédération du BTP de Corse-du-Sud

Dans la nuit du 14 au 15 février, Stéphane Raybier, incarcéré dans cette affaire et présenté comme un membre du Petit Bar, s'était donné la mort en prison. 

 

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