Législatives 2024 : "Qui était prêt à me voir au second tour ?", Sylvie Jouart-Fernandez, candidate RN dans la 2ème circonscription de Haute-Corse, veut aller jusqu'au bout

Dans la deuxième circonscription de Haute-Corse, la candidate du Rassemblement national, Sylvie Jouart-Fernandez, est arrivée en troisième position avec 25,42%. Elle assure se maintenir en triangulaire pour le second tour des élections législatives 2024.

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Au lendemain des résultats des élections législatives, Sylvie Jouart, 58 ans, veut y croire. Elle espère devenir la députée RN de la deuxième circonscription de Haute-Corse et imagine battre les deux autres candidats qui lui font face lors de ce second tour : François-Xavier Ceccoli, candidat divers droite et sans étiquette, sorti en tête de ce premier tour avec 34,05% et Jean-Félix Acquaviva, le député sortant, arrivé en deuxième position avec 28,63%.

Sylvie Jouart-Fernandez, vous avez obtenu 25,42 % des votes dans la 2ème circonscription de Haute-Corse, comment expliquer un tel score ?

Tout d'abord, je tiens à remercier les électeurs. Mon score s'inscrit dans une dynamique du Rassemblement National qui s'est faite depuis les élections européennes et qui poursuit son chemin. Notre parti répond aux besoins et aux demandes des Français, aussi bien sur le continent qu'en Corse. Hier, les Corses se sont exprimés de manière décomplexée, ils ont eu beaucoup de courage, car jusqu'à présent, ce n'était que des arrangements entre amis. Cette fois-ci, c'est un cataclysme. Qui était prêt à me voir arriver au second tour ? Personne ne s'y attendait, mais moi je parle le même langage que les Corses. Les difficultés qu'ils rencontrent, je les ai aussi. J'ai gagné grâce à mon expérience, pas mon nom. Les gens ont voté pour moi car je connais les réalités du terrain.

Vous êtes arrivée en troisième position, confirmez-vous vous maintenir en triangulaire ? 

Dès que j'ai obtenu les résultats, il était certain que je me maintienne. À aucun moment, j'ai pensé me retirer. Je ne veux plus des conditions que nous avons eu lors des élections présidentielles il y a deux ans. Quand je m'engage sur quelque chose, je vais au bout des choses. Soit je perds, soit j'apprends et je peux vous assurer que depuis une semaine, j'ai appris très vite.

Êtes-vous entré en contact avec François-Xavier Ceccoli, arrivé en tête, avec 34,05 % ?

Pas du tout ! Pourquoi faire ? Vous voudriez que je trouve un arrangement ? Cela ne me ressemble pas du tout, je n'ai aucun intérêt à me rapprocher de lui. Il défend les idées d'Emmanuel Macron, mais moi, je ne suis pas d'accord avec cette politique. Si les habitants veulent être entendus, je veux réussir à les convaincre, sans m'allier avec quiconque. La dynamique décomplexée que nous avons obtenue lors de ce premier tour ne peut pas s'arrêter. Et je vous confirme n'avoir reçu aucun appel de François-Xavier Ceccoli.

Avez-vous un message à adresser à vos électeurs aujourd'hui ?

Si je suis élue dimanche prochain député du Rassemblement National, je porterai les difficultés des Corses au gouvernement. On m'entendra, je transmettrai leur message à l'Assemble Nationale. Je me battrai jusqu'au bout. Je ne m'accroche pas à un siège qui flotte en l'air, je me bats pour les Corses. Si je ne suis pas élue, je reprendrai ma vie, je n'ai aucun ego personnel. Cette deuxième semaine va être intense, c'est une tâche très ardue qui nous attend, mais ce que je fais, c'est pour mes électeurs, je n'ai rien à gagner personnellement.

Le Rassemblement National sort grand vainqueur de ce premier tour au niveau national, comment analysez-vous ce vote des Français ?

Nous supportons la politique d'Emmanuel Macron depuis sept ans. L'article 49.3 a été déclenché à 23 reprises, il y a eu la crise du covid, les gilets jaunes... Ce vote, c'est un vote sanction contre la politique du gouvernement actuel. Lors de la crise du Covid, des chèques-services ont été distribués aux citoyens, mais ce ne sont pas des cadeaux. Aujourd'hui, il faut rembourser, mais comment s'y prendre ? Les enfants pas encore nés payent la dette d'aujourd'hui. Avec l'immigration non contrôlée, les demandeurs d'emploi mis sur la touche, le nombre de pauvres et de mal-logés...C'est ce qui explique le vote pour le RN. Quand le peuple vote, le peuple gagne. C'est une grande surprise pour beaucoup, mais il faut continuer et aller jusqu'au bout.

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