Ce mardi 11 janvier, nouvelle journée de mobilisation des personnels de ce secteur. Quelles sont leurs revendications ?
Après une journée d’action le 7 décembre, ils sont à nouveau en grève et dans la rue.
USD CGT Santé, Action Sociale 25, SDAS FO 25 , NPEC-PJJ FSU - Solidaires Santé Sociaux appelaient les personnels à se rassembler dès 11 heures à la gare Viotte pour converger vers l’Agence Régionale de Santé, le Conseil Départemental du Doubs et la Préfecture.
300 euros nets pour tous
Motif de la mobilisation, les salaires d’abord dans ce secteur. Les syndicats demandent 300 euros nets d’augmentation des salaires intégrant les 183 euros mensuels du Ségur, et ce sans contrepartie.
Pascal Decamps est délégué CGT à l'ADDSEA, une structure qui prend en charge les familles, jeunes en difficulté. “Dans le secteur médico-social, on est un peu les invisibles. Nos salaires sont gelés grosso modo depuis 1999-2000. On a perdu plus de 25% de notre pouvoir d’achat. On a pas du tout bénéficié de la prime Ségur, nous, c’est du saupoudrage pour quelques personnels. On revendique une augmentation de 300 euros pour l’ensemble des personnels, des éducatifs aux agents d’entretien, aux administratifs” explique le syndicaliste. Il précise que dans ce secteur, certains agents touchent des salaires proches du SMIC.
La grève est l’occasion également de se battre pour les acquis sociaux et l’amélioration des conditions de travail pour “permettre un accueil et un accompagnement de qualité aux enfants, adolescents et adultes qui nous sont confiés” expliquent les syndicats mobilisés ce mardi à Besançon.
Dans la région, d’autres actions étaient prévues ce 11 janvier, comme à Trévenans dans le Territoire de Belfort ou les professionnels médico-sociaux devaient se rassembler.