Fermeture brutale pour le village de vacances de Lamoura

La structure touristique du Haut-Jura fermera ce dimanche 27 juillet. Une décision annoncée par le Syndicat Intercommunal du VVL. Les 50 salariés sont sous le choc. Et attendent. 

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C'est le triste épilogue d'un long feuilleton politico-touristique.

Depuis hier, les salariés du village de vacances du Haut-Jura s'occupent à trouver des hébergements aux vacanciers qui devaient séjourner au VVL la semaine prochaine et les suivantes.

Hier soir, une vingtaine d'employés ont retenu l'un des avocats et le président du SIVVL venus rencontrer les salariés sur le site.

Deux tables rondes sont prévues mercredi en Préfecture. Le Préfet rencontrera les anciens dirigeants d'Hôtel et Résidences. Puis dans l'après-midi, les salariés.

Des salariés qui ne savent pas ce qu'ils vont devenir. Et s'ils doivent commencer à chercher du travail. 

Chronologie 

18 juillet 2014 - Les salariés reçoivent par courrier une lettre des avocats du SIVVL. Une lettre qui annonce la fermeture du villages de vacances.

11 juillet 2014 - Le tribunal de commerce casse le bail confiant la gestion du VVL à Hôtel et Résidences. Le tribunal la transfère par décision exécutoire, au SIVVL (Syndicat intercommunal du village vacances de Lamoura), propriétaire des lieux. 

28 avril 2014 - Hôtels et Résidences qui gère la structure dépose le bilan et est placé en redressement judiciaire.

mars 2013 - Hôtels et Résidences évoque des difficultés de trésorerie

1er décembre 2012 - Le SIVVL confie la gestion du village à Hôtels et Résidences

Printemps 2012 - Une promesse de vente est signée entre le SIVVL et le promoteur alsacien Geco

Reportage : Emmanuel Rivallain et Sébastien Poirier

Récit : Florence Cicolella - Images d'archives


Reportage et réactions dans le 19/20 








Un village de vacances à vocation sociale
Le village de vacances et ses 400 chambres était autrefois entièrement géré par un syndicat de 12 communes françaises.

Parmi elles Troyes, Angers, Chalon-sur-Saône,Chauny, Longjumeau, Suresnes, Lorient, Rennes, Sartrouville, et Marly-le-Roi

Le VVL avait une vocation sociale.

Les communes se sont désengagées progressivement. Mais elles restent aujourd'hui propriétaires des bâtiments.

Avec 980 lits, c'est le plus gros hébergement touristique du Jura. 
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