Comme le prévoit la loi, les conseils généraux ( futurs conseils départementaux) versent l'Allocation Personnalisée à l'Autonomie pour favoriser le maintien des personnes âgées ou handicapées à leur domicile.
Mais cette prise en charge n'est pas toujours suffisante pour répondre aux besoins d'où l'inquiétude des professionnels pour leur avenir.Ces financements varient selon les départements d'où des difficultés de gestion pour les associations. Par exemple, le Jura verse 17.5 euros par heure alors que le Doubs prévoit 23,00 euros par heure.
En Franche-Comté, l'aide à domicile emploie 6000 salariés et rend des services à 21 000 personnes. Les professionnels se sont saisis de l'actualité électorale pour alerter le public et les élus de leurs difficultés. En France, une journée nationale d'action a eu lieu le 7 mars dernier. Les salariés des associations d'aide à domicile de la région se sont retrouvés à Besançon.
Voici le reportage de Stéphanie Bourgeot, Jean-Marie Baverel et Yves Faivre.
Neuf personnes âgées sur dix souhaitent pouvoir rester vivre chez elle. Un coût pour la société bien moins élevé que celui d'un accueil en maison de retraite mais le financement de l'APA n'est pas satisfaisant. Pour mieux comprendre les enjeux de ce débat sur le financement de l'aide à domicile, nous sommes allés à la rencontre des professionnels. Ils voudraient obtenir un droit universel à la perte d'autonomie afin d'effacer les inégalités entre les départements.
Voici le reportage de Stéphanie Bourgeot, Laurent Brocard et Pascal Gomez.