A Dole, 250 cadres des administrations de Bourgogne et de Franche-Comté se sont réunis aujourd'hui. Transferts de postes, modes de travail ? Que réserve la fusion pour les fonctionnaires des deux régions ?
Depuis le milieu de l’été, on connaît la répartition des états-majors des administrations entre Dijon et Besançon. Au profit de Dijon, future préfecture de la grande région. 43 postes y seront transférés. La Franche-Comté en perdra une cinquantaine.
Mais il restera des services dans les deux villes. Du coup, il faut mettre en place une nouvelle organisation :
- le travail à distance
- partage de fichiers sur des serveurs communs
- visio-conférences
20% de postes en moins dans quelques années
L’objectif, c’est bien de faire des économies. On n’hésite plus à parler de gains de productivité. De l’obligation d’être plus économes.
Les économies se feront aussi sur l’immobilier. Comme avec le futur pôle administratif de Viotte, à Besançon : 400.000 euros d’économies par an.
Mais l’Etat va aussi réduire sa masse salariale. Pas immédiatement, Même si Besançon dégraisse plus que Dijon.
A l’horizon 2020, le nombre de fonctionnaires se réduira mécaniquement de près de 20%, en raison de la pyramide des âges. Certains services seront même au-delà.
Le défi, pour ce nouvel Etat régional, Ce sera de proposer un service public aussi bien, voire meilleur. Avec moins de fonctionnaires.