Le ministre de l'Intérieur a répondu ce mercredi après-midi à l'Assemblée nationale à une question du député UMP Eric Straumann, lui demandant de "confirmer que l'annonce de la disparition de la préfecture du Haut-Rhin située à Colmar était bien un mensonge"
Le député UMP du Haut-Rhin faisait allusion à la campagne menée par certains opposants (notamment des partis extrémistes, mais "aussi d'élus locaux préoccupés davantage par les futures échéances électorales que par l'intérêt général") à la fusion région/départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, "sur le thème d'une supposée sécession avec la France et la fin de la présence de l'Etat sur nos territoires".
"Le département est une collectivité territoriale, mais aussi un échelon administratif essentiel de notre maillage territorial, et la création d'une collectivité unique n'entraînera pas la disparition de cet échelon", a dit-il Manuel Valls. "Les services de l'Etat resteront donc présents dans la Haut-Rhin à travers leur préfecture, à travers leur préfet, comme ils le sont sur l'ensemble du territoire de la République, quel que soit le choix des Alsaciens le 7 avril prochain".
Dans sa réponse à Eric Straumann, Manuel Valls a aussi rappelé la "totale neutralité de l'Etat dans ce référendum local. C'est un rendez-vous important pour l'Alsace et les Alsaciens" avant d'ajouter : "Cette neutralité vaut aussi pour les résultats de ce référendum local. L'Etat respectera le choix des Alsaciens quel qu'il soit le 7 avril prochain".