C'est la troisième année consécutive que les récoltes de miel sont au plus bas. Dans certaines exploitations, on compte jusqu'à 60% de production en moins. Les apiculteurs tentent d'alerter les autorités sur la question mais réclament surtout plus de champs de fleurs.

L'apiculture en France connaît des heures sombres. A tel point que mercredi dernier, les apiculteurs du Languedoc-Roussillon ont lancé un cri d'alarme au gouvernement, pour alerter sur la baisse de production de miel qui s'éternise depuis trois ans déjà. Ils demandent un soutien financier de l'État et des collectivités pour éviter une trop grande fragilisation de la filière apicole.

En Alsace, c'est le même cas de figure. Sur certaines exploitations professionnelles, on compte jusqu'à 60% de production en moins. Une situation catastrophique qui pourrait entraîner la fermeture de certaines d'entre elles.
Pour les apiculteurs amateurs, c'est un peu moins dramatique. Ils ne vivent pas seulement grâce aux revenus générés par la vente de miel. Ils participent surtout à la pérennité de la biodiversité et au renouvellement des générations d'abeilles. Parce que sans abeilles, il n'y aurait plus de pollénisation donc plus de fruits et plus de cette nature que l'on connaît aujourd'hui.

A savoir :
Les français consomment 40 000 tonnes de miel chaque année. Il y a 15 ans, 50% de la production française suffisait à alimenter toute la France. Mais aujourd'hui, à cause de cette récolte catastrophique, il va falloir importer. 80% des miels que vous pourrez trouver dans les supermarchés viendront de Chine ou d'Amérique du sud.

Reportage A.Laurent, X. Ganaye et S. Dillenseger. Interviews Charles Huck, Georges Winterberger

L'actualité "" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Grand Est
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité