ASNL 3 - Créteil Lusitanos 1 : un match fou, fou, fou !

L'AS Nancy Lorraine, fidèle à son image, ne cesse d'étonner.
Menée au score et malmenée, elle subit. 
Jusqu'à quelques secondes avant la fin de la première mi-temps, où Dalé surgit.

A la 40ème minute, Créteil-Lusitanos mène au score.
1-0.
Et au vu de cette première mi-temps on peut dire que l'ASNL s'en tire bien, car les Cristolliens pourraient alors mener... 4-0, sans que personne ne puisse crier au hold-up.

Mais, d'une part, Paul Nardi intervient deux fois sur des ballons cruciaux, et une tête parisienne tutoie la transversale.

Alors dès quatre buts virtuels il n'en reste qu'un : celui de l'ouverture par NDoye, qui, d'une tête ratée puis d'une cuisse opportune, ouvre le score à la 23'.
Nardi, gêné par Dembélé, ne peut rien.

Mais en football, rien n'est jamais joué, ou presque, et avec l'AS Nancy Lorraine, c'est un peu comme une célèbre enseigne parisienne : il s'y passe toujours quelque chose.

Alors que Nancy pédale dans le potage, une transversale ratée de Cuffaut passe devant le but, Dalé est là.

C'est l'égalisation. Un but plein d'opportunisme.
Un but de renard des surfaces.
Pas un but de 30 mètres qui nettoie les toiles d'araignées d'une lucarne, pas un but où le stade est debout, mais un but qui fait 1-1.

Et un but assassin, car il n'est jamais bon de prendre un but, qui plus est d'égalisation, avant la mi-temps. Créteil ne nous dira pas le contraire.

On ne sait ce que "coach Pablo" dira à la mi-temps.
Mais efficace, Pablo.

Car en seconde mi-temps, on voit une équipe nancéienne méconnaissable, tout comme l'est l'équipe cristollienne.

Karim Coulibaly, héros de la soirée, signera un doublé.
Sera prêt de signer un hat-trick, son ballon échouant ensuite sur le poteau.

En toute fin de match, durant le temps additionnel, Créteil poussera, Nardi sera même battu, mais Diagne sauvera.

Une AS Nancy Lorraine co-leader du classement de Ligue 2 avec Brest, façon Hyde en première période, mais terriblement Jekyll en seconde.

Et c'est comme ça qu'on l'aime.

Le résumé de la rencontre par Yoann Rodier et Olivier Bouillon