Le guide spirituel tibétain a donné des conférences et dirigé une cérémonie bouddhiste. Un accueil de rock star, puisqu'il a réuni autour de lui plus de 7.500 fidèles. Fondée en 1973, la communauté tibétaine de suisse est la plus importante d'Europe.
C'est la deuxième visite à Bâle du lauréat du prix Nobel de la paix de 1989. Depuis 2011, il s'est en revanche complètement retiré de la politique, a-t-il expliqué. Il se consacre depuis aux questions philosophiques et religieuses.
Cela n'a pas empêché la Chine de réagir avec colère à la réception chaleureuse qu'ont réservé les Etats-Unis au chef spirituel des Tibétains jeudi. "Je veux accueillir un bon ami " avait déclaré le président américain Barack Obama jeudi à Washington lors d'un discours en présence du dalaï-lama.
La réaction de Pékin ne s'est pas faite attendre : "Nous sommes opposés à la réception du dalaï lama par des pays étrangers et nous nous opposons à l'ingérence de pays étrangers dans les affaires intérieures de la Chine", a déclaré Hong Lei, porte-parole de la diplomatie chinoise.
Lire aussi : Le dalaï-lama assiste à une cérémonie à Bâle, la Tribune de Genève, 7 février 2015