Affaire Mia : Rémy Daillet-Wiedemann mis en examen à Nancy et écroué

Présenté cet après-midi devant les juges d’instruction de Nancy, Remy Daillet a été mis en examen pour complicité d’enlèvement sur mineur de moins de 15 ans et association de malfaiteurs en bande organisée. 

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A peine arrivé sur le sol Français en provenance de Singapour, l’homme soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement de la petite Mia a été acheminé directement devant les juges d’instruction à Nancy. Les magistrats lui ont signifié sa mise en examen. Il a été  présenté dès ce soir à un juge des libertés qui a decidé de le placer en détention provisoire. Il a été conduit vers la prison de Strasbourg. 

Son avocat Me Jean-Christophe Basson-Larbi s'est exprimé pour indiquer qu'il fera appel de cette décision mais surtout il a affirmé que son client se présenterait aux prochaines élections présidentielles en France se considérant comme un opposant politique. Il demande également que son client soit transféré à la prison de la Santé et placé dans le quartier des personnalités. 

Selon le procureur de la République de Nancy qui tenait ce soir une conférence de presse, Remy Daillet apparait comme l’organisateur d’un mouvement appelé « le renversement ». Dans ce cadre il promeut l’idée qu’il convient de mener des actions visant à restituer à leurs parents des enfants placés.

Toujours selon le procureur de la république de Nancy, François Pérain,  il résulte de personnes déjà mises en examen, que Remy Daillet avait donné des instructions pour l’organisation de l’enlèvement de la fillette dans les Vosges. Un autre membre de l’organisation aurait déclaré avoir reçu des instructions sur son organisation et son financement.

François Pérain ajoute que le 17 mars 2021, soit un près d’un mois avant le rapt de Mia, Remy Daillet avait diffusé un message pour annoncer l’ouvertures d’une cagnotte pour financer les opérations de récupération d’enfants placés. Dans ce message il precisait que chaque homme aurait besoin de 300 euros.  Enfin le 15 avril soit deux jours après l’enlèvement de Mia, Remy Daillet aurait diffusé un autre message au sein de son organisation pour demander des volontaires afin d’assurer des hébergements. Il écrivait "le tout est de porter secours à des personnes en fuite".

Rémy Daillet est la 11e personne mise en examen dans cette affaire à l'issue de laquelle la fillette avait été retrouvée saine et sauve.

Lui, sa compagne et leurs trois enfants avaient été arrêtés fin mai sur l'île touristique malaisienne de Langkawi où ils étaient installés. Ils avaient été expulsés dimanche par la Malaisie car leurs visas étaient expirés.

Ancien cadre du MoDem dont il a été exclu en 2010, Rémy Daillet faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international dans le cadre de l'enquête sur l'enlèvement de Mia, 8 ans, perpétré le 13 avril dans les Vosges.

 

 

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