Sur ses réseaux sociaux, le président de la région Grand-Est s'est une nouvelle fois agacé de la gestion chaotique des TER dans la région. Jean Rottner affirme ne plus vouloir payer la SNCF le temps d'un retour à la normale.
Ce n'est pas la première fois que le président de la région Grand Est s'agace à ce sujet. Sur son compte twitter, Jean Rottner dénonce l'accumulation des perturbations sur le réseau TER, des perturbations qu'il juge "inacceptable".
Des couacs qui passent d'autant plus mal que les prix des TER dans la région Grand Est ont augmenté de 4% sur toutes les lignes le 1er janvier 2022. De nouveaux tarifs qui suscitent toujours la colère des usagers.
Voici ce qu'on peut lire sur le tweet de Jean Rottner posté ce vendredi 8 avril. "Le temps d'un retour à la normale, nous allons arrêter de payer, nous avons des #TER en moins, des dysfonctionnements... Pour moi, le service rendu n'est pas à la hauteur de ce que nos usagers sont en droit d'attendre!"
L'accumulation des perturbations @SNCF est inacceptable
— Jean ROTTNER (@JeanROTTNER) April 8, 2022
?️ "Le temps d'un retour à la normale, nous allons arrêter de payer, nous avons des #TER en moins, des dysfonctionnements... Pour moi, le service rendu n'est pas à la hauteur de ce que nos usagers sont en droit d'attendre!" pic.twitter.com/oxIvReoB7O
Réunis en commission permanente ce vendredi 8 avril, les élus ont longuement abordé le sujet des transports. L'occasion pour le président de la région de répondre aux questions et préciser ses intentions. "Moi je considère aujourd’hui que nous allons arrêter de payer en attendant que le système revienne à la normale. On a quatorze trains en moins pour cause d’amiante, il y a un système d’information qui dysfonctionne tous les jours" détaille Jean Rottner qui ne supporte plus les désagréments quotidien pour les usagers.
"Nous allons arrêter de payer le temps que l’on nous apporte un plan de correction générale par rapport à l’exigence qui était la nôtre. Aujourd’hui le service rendu, que nous payons à la SNCF, n’est pas la hauteur de ce que nos usagers peuvent attendre."
De son côté, la SNCF n'a pas encore réagi aux propos du président de la région Grand Est.