Les "fouilles de la dernière chance" qui ont lieu dans les Ardennes pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, après la mort de Michel Fourniret, se sont interrompues au soir du jeudi 2 septembre. Elles auraient dû se poursuivre ce vendredi. Monique Olivier est entendue par les gendarmes.
Ce sont les "fouilles de la dernière chance", survenant après la mort du tueur en série Michel Fourniret et avec les indications de son ex-compagne Monique Olivier. Et elles ont pris fin un peu plus tôt que prévu.
Elles ont été levées dans la nuit du jeudi 2 septembre 2021 alors qu'elles devaient se poursuivre le lendemain. On n'a pourtant pas encore retrouvé le corps de la petite Estelle Mouzin, âgée de 9 ans lors de sa mort due à celui qu'on surnomme l'Ogre des Ardennes.
Les fouilles ont lieu sur le secteur d'Issancourt-et-Rumel (Ardennes), où des engins de chantier pratiquent de larges excavations dans le sol pour tenter de retrouver la trace de la fillette. Dans la matinée du vendredi 3 septembre, Monique Olivier était interrogée à la gendarmerie de Sedan (Ardennes, voir sur la carte ci-dessous).
Pendant ce temps, les journalistes se trouvaient toujours sur les lieux, à Issancourt-et-Rumel et constataient "qu'il ne se passe plus grand-chose". Aucune présence des forces de l'ordre n'était constatée, suscitant "l'étonnement". Et une unique pelleteuse s'affairait à reboucher les nombreux trous pratiqués au cours des fouilles.
Selon son avocat, maître Richard Delgenès, l'interrogatoire de Monique Olivier au sein des locaux de la gendarmerie sedanaise a débuté à 8h30. Rien n'a filtré sur la teneur et les conclusions des échanges.
Si ces fouilles ne reprennent pas, cela voudra dire qu'elles auront pris fin un jour trop tôt, pour des raisons qui restent à déterminer.