À Charleville-Mézières, l’ensemble des élèves et du personnel du lycée Chanzy a été évacué ce mercredi, en début d’après-midi, en raison d’une alerte à la bombe. Forces de l’ordre, sapeurs-pompiers, démineurs sont présents pour procéder à une vérification au sein de l’établissement et un périmètre de sécurité a été mis en place.
Peu avant 14 heures, ce mercredi, l’alarme a retenti au sein du lycée Chanzy de Charleville-Mézières. L’ensemble des élèves et du personnel enseignant a été invité à se rassembler dans la cour avant d’être évacué. « À la suite d’un appel anonyme, la décision a été prise, en lien avec les forces de l’ordre, d’évacuer l’établissement pour mettre les élèves et les personnels de l’établissement en sécurité », selon Laurine Ludinard, chargée de communication pour l’inspection d’académie des Ardennes et le rectorat de Reims.
De nombreux moyens déployés
L’alerte a été prise très au sérieux par les services de l’Etat. De nombreux moyens ont été déployés. Des policiers et des démineurs ont été immédiatement envoyés sur place pour sécuriser les lieux. Douze sapeurs-pompiers ont également été dépêchés aux abords du lycée, alors que les élèves se sont réfugiés au gymnase de l’Espérance, où le Cercle d’escrime de Charleville-Mézières a l’habitude de s’entraîner. Le temps que « les services de police procèdent à une levée de doute afin de s’assurer de la sécurité des lieux » selon Magali Josse, la procureure de la République de Charleville-Mézières.
Dispositif levé et poursuites judiciaires
Vers 16 heures, « la levée de doute est faite » d'après les services de la Direction des Services départementaux de l’Education nationale dans les Ardennes. « Les cours sont annulés pour cette fin de journée et les élèves ont été invités à rentrer chez eux. »
En fin de journée, la procureure de la République, Magali Josse, précisait qu'une enquête judiciaire avait été ouverte « pour divulgation de fausse information afin de faire croire à une destruction dangereuse, et confiée au commissariat de Charleville-Mézières ». Un délit passible d'une peine de deux ans d'emprisonnement.