Une contamination de volailles dans une basse-cour située à Lucquy, près de Rethel (Ardennes), a été révélée par la préfecture ce samedi 30 janvier. Une zone de surveillance de 10 kilomètres autour de l'enclos a été décrétée, et des mesures d'interdiction ont été prises.
La préfecture a révélé un cas de grippe aviaire (influenza aviaire) détecté dans une basse-cour située à Lucquy, dans les environs de Rethel (Ardennes, voir sur la carte ci-dessous), ce samedi 30 janvier 2021. Il s'agit du premier cas en élevage dans la région Champagne-Ardenne, et plus généralement en Grand Est.
Cette basse-cour particulière contient des poules, des canards, et des oies. Deux zones autour de celle-ci ont été établies. La première, de protection, a un rayon de trois kilomètres. L'autre, de surveillance, fait dix kilomètres de rayon. C'est un total de 45 communes qui est concerné par ce cas "avéré".
Cette souche de grippe aviaire semble "extrêmement contagieuse" entre les volailles, d'où les mesures prises par l'État. Mais à l'heure actuelle, elle n'est pas censée être transmissible aux êtres humains. On ignore pour le moment l'origine de la contamination de volailles identifiée à Lucquy.
Jean-Sébastien Lamontagne, le préfet ardennais, a fait une déclaration. "Les particuliers comme les professionnels vont devoir suivre un certain nombre de mesures. Des contrôles vont être diligentés dès demain dans le périmètre immédiat de ce cas avéré. Deux exploitations sont concernées et les contrôles y seront systématiques. [...] Il faut que ça reste un cas isolé."
Les mesures suivantes ont été prises, pour une "vigilance hautement renforcée" visant à éviter la contamination aux exploitations avicoles avoisinantes :
- déplacement/transport de volailles interdits (oeufs et lisier aussi)
- confinement des basses-cours (avec pose de filets au-dessus)
- aucun marché avec volailles autorisé
- pas de lâcher de gibier à plumes pour la chasse
La vigilance est de mise si vous possédez une basse-cour ou un élevage (et même un colibri : il doit rester dans sa cage et ne peut pas entrer en contact avec l'extérieur). Si vous relevez une baisse d'alimentation des poulets, une perturbation de la ponte, des torticolis, de l'apathie, une augmentation de leur mortalité... il faut immédiatement contacter votre vétérinaire SANS lui amener les oiseaux concernés. Et contacter la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP), au 03 10 07 34 00.