La coopérative Neuville-Buxeuil, qui produit le Champagne Clérambaud, expérimente un égrappoir dernière génération pour élaborer son champagne rosé, l’une de ses spécialités.
Une machine déjà utilisée dans les vignobles de vin rouge où elle a fait ses preuves.
Depuis quelques jours, dans les locaux de la coopérative de Neuville-Buxeuil, les techniciens s'affairent aux réglages de l'égrappoir Oscillys. Cette machine permet de trier les baies des rafles, et de les sélectionner.
La majorité des grappes de raisins rouges partent dans les cuves où elles seront écrasées pour faire du Champagne blanc, mais les plus belles grappes de Pinot Noir sont réservées à l’élaboration du vin rosé.
Après macération, le jus rouge sera assemblé au jus de raisin blanc pour élaborer un Champagne rosé.
Coût de l’égrappoir, 50 000 euros. Un investissement justifié, selon les vignerons, par des gains de temps et d’efficacité.
Plusieurs maisons de Champagne se sont déjà montrées intéressées par la machine : les Champagnes Moet et Chandon, la Maison Nicolas Feuillate, ainsi qu’une coopérative des Riceys.
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