Le coq sportif est de retour après avoir quitté la ville en 1988. Aujourd'hui, le fabricant de textile contribue à faire vivre la filière partout dans le département.
Dans les années 90, l'usine du Coq sportif a fermé ses portes pour délocaliser sa production en Asie, mais les ventes se sont effondrés.
En 2010, le groupe change de statégie. Le site de Romilly-sur-Seine, berceau historique de la griffe, est relancé avec seulement une dizaine de salariés. Sept ans plus tard, ils sont près d'une centaine à travailler dans l'entreprise auboise. Des couturiers, des ouvriers et des stylistes.
Une relocalisation qui profite à d'autres sociétés
Les salariés fabriquent notamment des maillots pour des équipes de football ou de rugby. Mais comment être rentable avec des salaires français cinq fois plus élevés qu'en Asie? La clé : la majorité de la production se fait au Maroc.
Les emplois français sont réservés à la fabrication des maillots haut de gamme. Désormais, la marque assure près de 10% de sa production en France et notamment dans l'Aube. Le Coq Sportif sous traite notamment la teinture et la fabrication de certains tissus en coton à des entreprises du département.
Le Made in France est un atout marketing vendu au prix fort : 129 euros le maillot de l'AS Saint-Étienne. "Ça nous permet d'amortir les frais de production en France et de pérenniser l'emploi qu'on a créé à Romilly-sur-Seine ", explique David Pecard, directeur industriel de la marque.
Voir le reportage réalisé par nos confrères de France 2.
Le coq sportif est de retour à Romilly-sur-Seine après avoir quitté la ville à la fin des années 80.