Un homme de 40 ans est poursuivi pour tentative d'homicide sur conjoint. Il est soupçonné d'avoir poussé sa compagne du premier étage de son immeuble, ce samedi 9 novembre à Troyes. La victime est "dans un état préoccupant".
Ce samedi 9 novembre, peu avant 18 heures, une femme d'une quarantaine d'années a été retrouvée inconsciente rue du Chapitre à Troyes. Son compagnon est soupçonné de l'avoir poussée du premier étage de son appartement. Tombée sur la tête, la victime a été transportée dans un état grave par les pompiers au centre hospitalier de Troyes, puis transférée au CHU de Reims dans la soirée. Son état était toujours jugé "préoccupant" ce lundi 11 novembre.
L'homme, âgé de 40 ans, a été rapidement interpellé et placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de Troyes où il s'est montré virulent avec les forces de l'ordre. Le suspect était alcoolisé au moment des faits.
"Trou noir"
"Les explications qu'il a donné en garde à vue sont extrêmement floues puisqu'il explique n'avoir absolument aucun souvenir des faits, explique Olivier Caracotch, procureur de la République de Troyes, lors d'une conférence de presse. Il donne des explications sur le déroulement de sa journée avant les faits, il s'explique sur ce qu'il s'est passé après l'intervention des services de police, mais est incapable de décrire ce qui lui est reproché"Selon le procureur, "il y a eu deux épisodes distincts de dispute, vraisemblablement accompagnés de violences". La première fois, la victime a trouvé refuge chez un voisin. "Le deuxième épisode de violences se serait terminé par ce geste extrêmement grave qualifié de tentative d'homicide."
Déjà condamné pour violences
Le mis en cause a déjà été condamné à plusieurs reprises pour violences, mais n'avait jamais été condamné pour violence conjugale. L'homme est sorti de prison il y a quelques mois. Il entretenait une relation récente avec la victime, mère de deux enfants.Ce lundi 11 novembre, en fin de journée, il a été mis en examen pour tentative d'homicide sur conjoint et placé en détention provisoire. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le suspect est également poursuivi pour violences sur dépositaire de l'autorité publique.