Le week-end dernier, un avion de la compagnie Air France a dû atterrir en urgence au Kenya après une alerte à la bombe. Philippe Hartmann, un entrepreneur basé à Saint-Julien-Les-Villas faisait partie des passagers.
Philippe Hartmann s'était rendu d'abord à la Réunion pour des raisons professionnelles avant de partir en vacances pour l'îIe Maurice avec son épouse.L'entrepreneur troyen est basé à Saint-Julien-les-Villas où il commercialise des logiciels qui servent à gérer les flux des denrées pour que celle-ci respectent bien la chaîne du froid. Il avait rendez-vous avec "un gros client" à la Réunion.
Un retour mouvementé
Une fois les affaires professionnelles réglées, Phiilippe Hartmann et son épouse s'envolent pour une semaine sur l'île Maurice.Au retour, le vol ne passe pas comme prévu. Une bombe factice est découverte dans les toilettes de l'avion. Celui-ci doit se poser rapidement et évacuer ses 459 passagers et ses 14 membres d'équipages. L'aéroport de Mombassa au Kenya est désigné pour l'atterrissage d'urgence.
L'opération d'évacuation
Philippe Hartmann était placé sur le fauteuil à coté des issues de secours. Il a donc dû aider l'équipage à évacuer les passagers sur les toboggans.L'homme confie qu'en questionnant le personnel de bord, il a très vite su qu'il y avait peut-être une bombe à bord et que les 30 minutes qu'il a vécu entre les premiers moments où il a vu l'équipage s'agiter et l'atterrissage lui ont semblé être "les plus longues de sa vie". Mais comme beaucoup de passagers dormaient, il n'y a pas eu de panique.
Finalement Philippe Hartmann n'est rentré à Paris que lundi matin, plus de 24h après la date prévue de son retour. Il a voyagé dans un autre avion que celui où la fausse-bombe a été découverte (le protocole veut qu'un avion qui fait l'objet d'une alerte à la bombe soit rapatrié à vide).
L'entrepreneur troyen se remet de ses émotions et compte profiter à fond des fêtes de fin d'année.
L'une de nos équipes l' a rencontré ce mercredi 23 décembre, au marché couvert de Troyes. Philippe Hartmann était venu apporté du rhum mauricien à un de ses amis commerçants.
Voir l'interview de Philippe Hartmann réalisé par Florent Boutet et Olivier Mayer.
©France 3 Champagne-Ardenne