Le lundi 27 décembre, Stéphane Huchot, agriculteur à Preuschdorf (Bas-Rhin), a découvert plusieurs traces de pneus laissées par des motos et des quads dans une de ses parcelles de luzerne. Excédé, il a porté plainte à la gendarmerie.
Le 27 décembre, Stéphane Huchot, éleveur de moutons à Preuschdorf (Bas-Rhin), a eu la mauvaise de surprise de voir un de ses champs ravagé par des quads et des motos. Même s'il n'a vu personne sur le fait, il a décidé de porter plainte à la gendarmerie de Woerth.
Après un week-end de fêtes, Stéphane Huchot aurait rêvé mieux comme cadeau de Noël. Une parcelle de luzerne qu'il avait ensemencée à l'automne a été en partie détruite par le passage de quads : "Ça a été fait ce week-end. Et ça se voit depuis la route", explique t-il.
Lassé par cette découverte, l'éleveur ajoute que ce n'est pas la première fois qu'il constate ce genre d'infraction : "Il y a un an, des quads sont passés à huit jours des moissons. Une autre fois au printemps, mais le sol était sec donc les dégâts étaient moins catastrophiques."
Car avec la pluie des derniers jours, les traces laissées par les quads et motos sont bien visibles : "Une partie de la parcelle de luzerne est foutue. Et il y a un coût derrière tout ça, ensemencer de la luzerne, ça coûte cher! Il va falloir réensemencer au printemps, mais c'est risqué. S'il y a une sécheresse ensuite, ça peut tuer la luzerne qui sera encore fragile", regrette l'agriculteur de 48 ans.
Face à cette situation, Stéphane Huchot s'est exprimé dans un post Facebook, et a porté plainte : "Le plus difficile, c'est de prendre les personnes en flagrant délit. D'autant plus que ce sont des motocross, donc elles n'ont pas de plaque. Et même si on les voit, elles sont très rapides et s'enfuient... On est impuissant. Après, on a des doutes, on sait des choses. Il n'y a pas 36 quads dans le coin."
Un cas symptomatique
Pour lui, cet événement est le symbole d'un laisser-aller des riverains : "Il se passe la même chose dans les communes voisines. Surtout dans un pré, où il est plus facile de rentrer que dans un champ de maïs. Mais ce qui est grave, c'est que les gens ne s'en rendent plus compte. On laisse le chien courir dans les prairies, il urine dedans, et c'est sûr qu'après, les brebis elles ne vont pas aimer."
Et d'ajouter : "Bien souvent, les gens ne sont pas méchants. C'est juste qu'ils ne le savent pas, par exemple, parce qu'ils viennent de s'installer à la campagne. C'est un manque de respect, et il faut leur expliquer."
La parcelle en question se situe entre Preuschdorf et Lampertsloch. Dans son post Facebook, Stéphane Huchot demande à ce qu'on le contacte si quelqu'un a des informations à lui fournir.