Bijoutière-joaillière à Knœrsheim, en Alsace, Mélanie Probst nous explique son parcours atypique. Entre héritage familial et passion personnelle, elle nous plonge dans l'univers fascinant de la bijouterie artisanale.
Mélanie Probst n’a pas toujours été destinée à l'art de la joaillerie. Ses premières études se portaient sur l’écologie et le commerce. C’est après ses examens que son père, Yannick Probst, lui-même bijoutier, lui propose de lui transmettre son savoir-faire. Dès lors, elle découvre une vocation qu'elle portait en elle. Passionnée par le bricolage depuis son adolescence, Mélanie se lance à l'établi, accompagnée des conseils de son père. Ce dernier lui apprend non seulement les techniques, mais aussi l’importance de bien faire, même en s’amusant.
La transmission du savoir-faire familial s’est faite naturellement, comme le souligne Mélanie. Travailler avec son père a été une expérience enrichissante, même si ce n’est pas toujours facile de collaborer en famille. Elle reconnaît la complexité et la richesse des gestes à apprendre, mais son père avait la capacité de rendre les choses simples.
Un lien avec l’humanité
À force de travail et de répétition, Mélanie a su s'approprier ces techniques jusqu'à pouvoir les maîtriser elle-même. Cette démarche d’apprentissage par la pratique lui permet aujourd'hui de créer des pièces uniques.
Ce métier est bien plus qu’une simple technique pour Mélanie, c'est un lien avec l’humanité à travers l’histoire des pierres et des métaux qu'elle façonne. L'or, par exemple, est un matériau précieux aux propriétés fascinantes, recyclé depuis des millénaires. La fascination pour ces matières premières, comme l’or ou les pierres précieuses, renforce la beauté et la valeur de chaque pièce. Pour Mélanie, travailler l’or, un métal venu de l’univers, et les pierres façonnées par des milliers d’années, est une source d’émerveillement.