Pour la première fois en France, des urinoirs pour femmes ont été installés à Sélestat, à l’occasion du festival Summer Vibration. Les festivalières ont pu tester ces fameuses pissotières Lapee. Elles nous livrent leurs premières impressions.
Dans le cadre du festival Summer Vibration, Sélestat met à disposition depuis le 26 juillet les premiers urinoirs collectifs pour femmes. Avec ou sans papier de toilette, avec ou sans porte, des positions pas faciles à adopter et une couleur rose tape à l’œil, ces équipements ne manquent pas de soulever quelques débats. Delphine, Tracy, Amandine et Patricia nous livrent leurs premières impressions.
- Delphine, 41 ansC'est une révolution !
Pour Delphine, les urinoirs pour femmes sont une véritable trouvaille, qu’il était temps de mettre en place : « C'est top ! On ne fait pas la queue, on est juste entre femmes » conclue-t-elle, satisfaite de son expérience.
- Tracy, 29 ansJ'ai peur de me faire pipi dessus
Tracy est venue au festival avec son amie Amandine. Elle n'a encore jamais essayé ce genre de système, qu'elle observe avec circonspection. "Je suis sceptique sur le fonctionnement de ces urinoirs, explique-t-elle. Personnellement, ça ne me donne pas envie. Comme c'est nouveau, j'aimerais que d'autres testent avant. J'ai peur de me faire pipi dessus."
- Amandine, 30 ansJ'ai peur qu'on me voit
Amandine accompagne Tracy au festival. Elle non plus n'a jamais essayé les urinoirs collectifs pour femmes et découvre le concept à Sélestat. "Il n'y a pas de portes, c'est assez ouvert, constate-t-elle. Mais moi je préfère être dans un endroit fermé où personne ne peut me voir."
- Patricia, 46 ansIl ne faut pas avoir mal aux genoux
Patricia a osé, elle a tenté l'aventure. Et ressort agréablement surprise de son expérience : " je trouve les urinoirs Lapee propres et pratiques". Elle apporte toutefois une nuance, quant à la position à adopter pour faire pipi : « il ne faut pas avoir mal aux genoux, car il faut s’accroupir un peu [être en position squat]. Si on a bu beaucoup de bière, ça peut être long », tempère avec sourire la festivalière.