A 74 ans, l'ex-juge Jean-Louis Bruguière reprend du service! Il a été nommé enquéteur par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe pour veiller sur les bonnes pratiques et banir tous les arrangements avec la moralité.
"On voit bien que la tolérance des Français est quasiment une toléarnce zéro à l'égard des entorses à la morale chez nos élus" Jean-Louis Bruguière sait que ce qui était accepté hier ne l'est plus aujourd'hui.
Alors que la gouvernement français est sur le point de faire voter une loi de moralisation, le Bureau de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, installé à Strasbourg, nomme des enquéteurs. Jean-Louis Bruguière a été nommé lundi parmi les 3 membres d'un "groupe d'enquête externe indépendant chargé d'examiner les allégations de corruption" au sein de l'Institution.
L'Assemblée, créée en 1949 est à l'origine, notamment, de la Convetion eurpéenne des Droits de l'Homme. C'est elle, aussi qui élit les juges de la Cour européenne des droits de l'homme. Une vieille dame qui a connu plusieurs scandales de corruption, on retiendra le "Caviargate" de 2013 où des membres de l'ACPE ont été soupçonnés d'avoir été achetés par le gouvernement de Bakou. En échange de leur vote négatif contre un rapport dénonçant la situation de prisonniers polituqes en Azerbaïdjan, ils auraient obtenu cadeaux, cavier et autres nuitées somptueuses."Caviargate"
Le rôle de l'ex-juge antiterroriste sera de veiller aux bonnes pratiques et au respect de la moral. A ses côtés, il trouvera l'ancien juge Sir Nicolas Bratza, un Britannique et Elisabet Fura, une Suédoise, Défenseur des droits.