Benoît Hamon à Strasbourg pour parler Défense

Benoît Hamon a effectué aujourd'hui un déplacement à Strasbourg. L’occasion de présenter ses propositions sur la politique de Défense nationale. Autour de lui, les élus locaux peinent à se mobiliser. 

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Benoît Hamon a fait étape aujourd’hui à Strasbourg. Après un passage au cimetière militaire de Cronenbourg en milieu d’après-midi, le candidat socialiste a prononcé un discours dans la salle Mozart. Benoit Hamon a conclu sa brève escale en Alsace par une rencontre à la librairie Kléber.

Dans le cadre de la présidentielle pour parler Défense ©France 3 Alsace


L’ancien ministre a choisi Strasbourg pour étayer son programme en matière de défense. « L’austérité ne fait pas bon ménage avec la sécurité de la France », a  déclaré le candidat qui souhaite augmenter le budget militaire de au moins 2% d’ici 2022 (contre 1,8% actuellement). Ce dernier a fait référence à Orly et parlé d’un « défi inédit » face à Daesh. 

Il a également insisté sur le projet de construction d’une défense européenne et d’une agence commune de renseignement. « Etre indépendant, ce n’est pas agir seul (…) l’Union Européenne doit s’affirmer sur la scène internationale en redéfinissant ses fondamentaux. » Le potentiel futur chef des armées a évoqué, entre autres, une revalorisation de la condition militaire, un plus grand investissement du cyberespace et un travail de dissuasion nucléaire.


"Je suis là pour parler de la défense et non pas du Ministère de La Défense "
 

 

Ce déplacement intervient quelques heures après l’annonce de leur soutien à Emmanuel Macron du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, et du secrétaire d’Etat aux sports, Thierry Braillard. "Je suis là pour parler de la défense et non pas du Ministère de la Défense", a rétorqué cet après-midi l’ancien frondeur.


Et justement, la visite du vainqueur de la primaire, arrivé en tête avec 63% des voix à Strasbourg, est passé presque inaperçue. Au même moment, 200 élus de gauche du Grand Est ont appelé au rassemblement derrière Benoît Hamon.

« Je n’ai appris sa visite que ce matin », confie l’adjoint au maire Serge Oehler. Salle Mozart, quelques cadres du parti ont fait le déplacement.

Dans les premiers rangs, Anne-Pernelle Richardot, à la tête de la fédération du Bas-Rhin, Eric Schultz, adjoint au maire ancien EELV, ou encore Paul Meyer et Jean-Baptiste Gernet, soutiens historiques du candidat socialiste. Ni le président de l’Eurométropole, Robert Herrmann, ni le premier adjoint, Alain Fontanel, n’étaient présents.

« C’est une campagne présidentielle très particulière. Les militants socialistes, comme les élus locaux, sont pris dans un tourbillon qui leur échappe un peu (…) Je trouve que Benoît Hamon a fait un discours de président de la République », a détaillé Anne-Pernelle Richardot.

« Le maire de Strasbourg, qui n’avait pas fait le choix de Benoît Hamon pendant la primaire respecte la règle du jeu et a affirmé haut et fort qu’il le parrainait (…) ça a rassemblé des élus et des citoyens, c’est ça qui compte dans cette campagne », tempère Jean-Baptise Gernet, adjoint au maire.



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