EN IMAGES - Emmanuel Macron à Strasbourg, venu célébrer le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale

Emmanuel Macron et son épouse Brigitte étaient ce dimanche 4 novembre à Strasbourg pour un concert de la paix donné à la cathédrale. Le président de la République française commence en Alsace un road-trip d'une semaine pour célébrer le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.

21h30

Les deux chefs d’Etat - allemand et français - s'entretiennent au Palais Rohan et partagent un cocktail dinatoire. Emmanuel et Brigitte Macron doivent ensuite partir pour la préfecture du Bas-Rhin, à Strasbourg où ils passent la nuit. Avant de partir, lundi 5 novembre, pour Morhange (Moselle) et Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle).


21h15

Fin du concert. Le président Emmanuel Macron sort de la cathédrale en passant par la place du Château pour saluer le public strasbourgeois qui assistait au concert devant un écran géant.


20 heures

Un concert est donné dans la cathédrale de Strasbourg sur le thème de la paix européenne et du retour de l’Alsace-Moselle à la France, interprété par 80 musiciens de l’orchestre symphonique de l’Académie supérieure de Strasbourg sous la direction du chef autrichien Theodor Guschlbauer avec le violoniste allemand Christian Tetzlaff. On y joue les nocturnes de  Debussy et le concerto pour violon de Beethoven. Aucun discours n'est prévu.


 

19h40

Arrivée du couple présidentiel, Emmanuel et Brigitte Macron, devant le parvis de la cathédrale par la rue Mercière. Ils ont ensuite accueilli le président de la République fédérale d’Allemagne Frank-Walter Steinmeier et son épouse Elke Budenbende au cours d'une cérémonie militaire: passage en revue des troupes, honneurs aux drapeaux.
 

 

 

 

 


 

19h30

Parmi les officiels qui attendent l'arrivée des deux présidents : Robert Herrmann, le président de l'Eurométropole, Roland Ries, le maire de Strasbourg, mais aussi la présidente du conseil départemental du Haut-Rhin, Brigitte Klinkert, le président du conseil départemental du Bas-Rhin, Frédéric Bierry, Jean Rottner, le président de la région Grand Est, Martine Wonner, députée du Bas-Rhin, Fabienne Keller, sénatrice, André Reichardt, sénateur...

 

19 heures

Le président français, Emmanuel Macron est en retard par rapport à l'horaire annoncé. L'attente se prolonge devant la cathédrale.
 

Les pompiers sont stationnés place Kléber "juste au cas où".
 

 

18h30

La garde républicaine attend le président, annoncé avec au moins une demi-heure de retard.
 
 

Devant la cathédrale, pas public. Mais dans un carré de barrières, des journalistes. Sur la place un seul face à sa caméra prépare son direct. "On est parqué là jusqu'à ce que Macron arrive?", demande une journaliste "apparemment", répond une collègue.

La place Gutenberg devant la cathédrale, se remplit. On annonce déjà du retard - une trentaine de minutes - pour l'arrivée du président du président de la République, prévue à 19 heures.


 

18 heures

Arrivée des gardes républicains qui doivent accueillir le président.
 
 

Croisé au hasard des rues, Yannick Krommenacker, ce Strasbourgeois qui jouit d'une certaine notoriété sur les réseaux sociaux pour ses combats contre les nouveaux radars ou la limitation à 80 km/h et qui se bat aussi contre la hausse des prix des carburants. Il comptait rester dans un bar de la cathédrale pour "parler à Macron", mais le bar a été fermé à 15 heures. J'aurais aimé lui dire "qu'il ne peut pas continuer à mépriser et surtaxer le peuple."

 

17 heures

Plusieurs dizaines de manifestants du parti de la France insoumise manifestent également place de l'Etoile avec les militants anti-GCO restés sur place, sur le thème "Macron: double visage, double discours / je célèbre la paix, en même temps, je vends des armes".
 
 

16 heures

Aux alentours de 16 heures, les rues de Strasbourg commencent à se vider. Le mot d'ordre est apparemment passé: "la circulation sera difficile", alors les citoyens ont adapté leurs déplacements, soit totalement supprimé. CRS et policiers sont au coin des rues et certains doivent expliquer aux touristes: "On ne peut pas passer, le président de la République vient ce soir." Au pied de la cathédrale, le dispositif est déjà quasiment en place.
 
Entre la place Gutenberg et le pont du Corbeau, plus de circulation de véhicules. Les barrières maintiennent les touristes et passants sur les trottoirs.
 
 

 

15 heures

Place de l'étoile sous la statue de Gandhi, les militants anti-GCO se rassemblent. "Nous n'avons pas choisi cette place par hasard", annonce un des organisateurs. "Vous voyez que Gandhi est en marche, mais notre système va droit dans le mur, il faut s'inspirer de Gandhi." Puis de longs applaudissements accueillent les grévistes de la faim. Ils en sont à quatorze jours. "Merci d'être à nos côtés" dit l'un d'eux "moi je suis papy" enchaîne un autre, "moi je me demande comment vont vivre nos petits enfants". Leurs voix sont affaiblies par la grève de la faim.
  

"Ça fait seulement sept jours que je participe à la grève et j'ai déjà perdu 7 kilos, ce n'est pas une sinécure". "Nos familles sont un peu inquiètes" rajoute une gréviste, "mais ça va". L'une d'elles entonne la chanson de Brassens: "Les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux." 
 

L'adjoint au maire de Strasbourg Alain Jund rappelle: "Nous sommes 250 élus à mener un combat non violent. Monsieur le président, vous ne nous entendez pas. Vous entamez votre tournée en souvenir de l'armistice mais nous vous invitons à traduire dans les actes aujourd'hui vos engagements pour la planète". Et de terminer son discours en précisant qu'un petit groupe d'élus sera tout de même reçu ce dimanche soir par un proche du président de la République. 
 
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