EN IMAGES. La brasserie Chère Amie ouvre ses portes dans l'ancien hôtel des postes de Strasbourg

La très chic nouvelle brasserie Chère Amie ouvre au public le 31 mars 2023 dans le mythique ancien hôtel des postes de Strasbourg datant de 1899. Le projet élaboré par le groupe Diabolo Poivre offre un cadre idyllique et moderne, avec un service de restauration ouvert tous les jours de midi à minuit.

À vos assiettes ! Une nouvelle brasserie nommée Chère Amie ouvre ses portes au public, ce vendredi 31 mars, dans le quartier de la Neustadt à Strasbourg. Située dans l'ancien hôtel des postes, l'établissement de 500 m2 offre à ses clients des menus de bistrot revisités avec un service assuré tous les jours de midi à minuit.

L'entrée se situe au 5 avenue de la Marseillaise. Après avoir frotté vos pieds sur le tapis, un escalier vous conduit dans l'enceinte d'un lieu au style néogothique construit entre 1896 et 1899 au moment où l'Alsace appartenait à l'Empire allemand. Au moment où Strasbourg redevient française, en 1918, l'hôtel des postes garde sa fonction de centre de tri postal. 

Après la vente du bâtiment au groupe Bouygues Immobilier en 2017, les prestigieux locaux se transforment en de vastes appartements, une maison de retraite et des bureaux. Le groupe de restauration Diabolo Poivre, propriétaire de plusieurs établissements dont La Corde à Linge et La Hache, saute sur l'occasion et investit plus de quatre millions d'euros pour y construire leur projet de brasserie. 

Après 11 mois de travaux dans un bâtiment aux dimensions inhabituelles, Chère Amie accueille enfin les gourmands. "C'est un très bon boulot de création qu'ont réalisé nos équipes, et nous en sommes fiers", indique Gilles Egloff, co-gérant de Diabolo Poivre. Cette nouvelle brasserie représente leur plus gros projet en termes de taille et d'investissement. 

Qu'est-ce qu'on mange ? 

Si vous ne souhaitez pas seulement visiter ces lieux mythiques devenus méconnaissables, mais aussi y manger un bout, une grande panoplie de plats, de boissons et de gourmandises s'offre à vous.

Le midi, du lundi au vendredi, vous pouvez y déguster un menu avec entrée, plat et dessert pour 28 euros. Le soir, votre choix devra se faire à la carte parmi une multitude de plats rappelant la cuisine des bistros d'antan, dont les prix sont compris entre 15 et 29 euros.

Steak au poivre, tartare de bœuf, œuf mayonnaise, pâté en croûte, ou encore fricassée de volailles aux morilles, tout est fait pour régaler vos papilles avec les plats du chef Alexandre Haudenschild. "Nous avons choisi de cuisiner avec le plus d'ingrédients locaux, comme la volaille qui vient d'Alsace, ou la choucroute avec le label indication géographique protégée", précise Christophe Lemennais, l'un des co-gérants. 

Pour les grands mangeurs, nous conseillons d'ajouter une entrée ou un dessert à votre plat principal. En effet, qualité ne rime parfois pas avec quantité. Si votre estomac vous le réclame, un buffet de la mer propose maquereaux grillés, langoustines, huîtres ou bulots.

Pour les amateurs de douceurs, le chef Rémi Sorbier propose des choux à la crème de citron, des financiers, et même un dessert signature appelé "L'enveloppe", qui fait écho aux nombreuses lettres qui ont transités entre ces murs. 

La correspondance épistolaire pour design 

Au total, la brasserie Chère Amie peut accueillir jusqu'à 210 couverts. La salle principale aux tons verts s'ouvre sur un volume impressionnant avec une hauteur sous plafond de 5 mètres. Au milieu, un bar de 30 mètres de périmètre permet de boire un verre en toute convivialité.

Au-dessus des têtes, une canopée, composée de 400 carrés de textiles rappelant des pages blanches, offre un puits de lumière au centre de la pièce. "On a voulu faire une thématique de la correspondance épistolaire de l’écriture", précise Pascal Claude Drach, designer de la brasserie. 

En guise de décorations, des cadres avec des anciennes lettres et cartes postales ont été chinés par le designer. "Je les ai sélectionnés par rapport à l’esthétique de l’écriture et au cachet postal. J’invite les clients à prendre le temps de les admirer et s'en imprégner", signale Pascal Claude Drach. 

Au fond de ce premier espace, une autre salle aux murs rougeâtres de 125 m2 s'ouvre sur une cour intérieure au travers de cinq baies vitrées. "Nous voulions créer un établissement chic, élégant avec un travail accru sur la sobriété des lieux, ajoute le designer, nous avons ajouté des matériaux qui donnent de la richesse, comme les lampes dorées, ou le bois des chaises et des tables".

Le groupe Diabolo Poivre propose aussi une salle de séminaire avec une capacité totale de 50 personnes. L'espace est doté d'un écran, et d'environ 35 places assises. De quoi ravir les nombreuses entreprises du secteur de la Neustadt et du Wacken. 

 

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