A l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire d'Illkirch, une équipe de scientifiques mène des recherches sur la maladie en utilisant la drosophile, appelée aussi "mouche du vinaigre"
Dans ce laboratoire tout près de Strasbourg, des chercheurs du monde venus du monde entier combattent la sclérose en plaques, maladie neurodégénérative auto-immune qui touche 90 000 personnes en France. Les victimes de sclérose en plaques voient leur système immunitaire s'affaiblir et leur système nerveux est affecté. A Illkirch, les chercheurs voudraient comprendre comment progresse la maladie. Pour cela, ils travaillent sur la drosophile.
Cette mouche minuscule est moins couteuse que la souris, elle se reproduit vite ce qui permet de faire plus d'expériences. Mais elle présente un autre avantage majeur : elle est proche de l'homme. Cette petite bête possède en effet un cerveau, un système digestif et un système immunitaire, explique ce chercheur, comme chez l'humain.
Les journées portes ouvertes à destination du grand public sont organisées et financées par la Fondation ARSEP (Fondation pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaques).
La recherche avance mais pour le moment aucun traitement n'existe encore pour guérir de la sclérose plaques. Il est seulement possible de réduire la progression de la maladie ou d'améliorer la qualité de vie des patients. Chaque année, 2 000 nouveaux cas sont détectés dans notre pays.