La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s'exprime sur les réseau sociaux. Elle se dit indignée par le traitement de l'appel au secours de cette jeune femme décédée à Strasbourg, en décembre 2017. Naomi Musenga a succombé, faute d'avoir été prise au sérieux.
Depuis que la famille de Naomi Musenga, décédée en décembre 2017, a décidé de rendre public l'enregistrement de sa conversation avec la personne qui a réceptionné son appel au Samu, l'onde de choc s'élargit. Ce mardi, Agnès Buzyn, la ministre de la santé a demandé une enquête à l'Inspection générale des affaires sociales, l'IGAS. Elle évoque de "graves dysfonctionnements" sur lesquels elle s'engage "à ce que sa famille obtienne toutes les informations".
Je suis profondément indignée par les circonstances du décès de Naomi Musenga en décembre. Je tiens à assurer sa famille de mon entier soutien et demande une enquête de I'IGAS sur ces graves dysfonctionnements. Je m'engage à ce que sa famille obtienne toutes les informations .
— Agnès Buzyn (@agnesbuzyn) 8 mai 2018
Elle a indiqué mercredi sur RTL qu'elle recevrait les médecins urgentistes "la semaine prochaine" au sujet du décès en décembre de Naomi Musenga quelques heures après avoir été raillée par une opératrice téléphonique du Samu de Strasbourg.
De son côté, le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom) organisera également une réunion, mardi, avec les représentants de Samu-Urgences de France (SUDF) et de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), afin de "garantir la mise en oeuvre déontologique" des protocoles de prise en charge au Samu, a-t-il annoncé.