La ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche qui intervenait jeudi soir au colloque annuel de la Conférence des Présidents d’Université à Strasbourg, a été interrogée sur la réforme du collège, notamment l'apprentissage des langues vivantes, dont l'allemand.
La réforme, qui entrera en application à la rentrée 2016, prévoit la disparition d'une partie des classes "bilangues", l'apprentissage de deux langues vivantes dès la sixième, ainsi que la suppression des classes européennes, jugées trop élitistes. Ses conséquences sur l'enseignement de l'allemand sont très contestées en Alsace où 78 % des élèves du secondaire étudient la langue du voisin (contre 15% sur le plan national).
Najat Vallaud-Belkacem a voulu une nouvelle fois rassurer enseignants et élus :
Le colloque annuel de la Conférence des Présidents d'Université se tient au Palais Universitaire jusqu'à vendredi, a pour thème « Université 3.0 : nouveaux enjeux, nouvelles échelles à l’ère numérique». Il porte plus précisément sur le développement et la généralisation des usages numériques et les mutations qui en découlent pour la société comme pour l’institution universitaire.