Ils ne seront pas du match à la Meinau contre Troyes le 2 janvier prochain. Les supporters du Racing club de Strasbourg Alsace ont décidé de boycotter cette rencontre de Ligue 1 en raison de sa programmation un lundi à 15 heures, jugée beaucoup trop contraignante et pas du tout conviviale.
La page coupe du monde à peine tournée, l'actualité de la ligue 1 de foot reprend ses droits et avec elle, une polémique. Les supporters du Racing club de Strasbourg ont fait savoir ce mardi 20 décembre sur les réseaux sociaux qu'ils appelaient au boycott du match contre Troyes prévu le 2 janvier à 15 heures à la Meinau.
"Oui, c'est radicale comme décision, confirme Philippe Wolff, président de la fédération des supporters du RCSA, mais c'est à la hauteur des efforts qui sont nous demandés pour nous organiser pour être aux matches".
Depuis plusieurs années maintenant, la programmation des matches est conditionnée à la grille imposée par les diffuseurs. Ce que peuvent entendre les supporters. "Mais il faut un juste équilibre entre les télés privées qui ont payé cher leurs droits de diffusion et l'agenda des gens qui veulent aller au stade accompagner leur équipe, le lundi après-midi les gens travaillent!"
Boycott et grève des encouragements
D'autant que bien souvent, les supporters les plus fervents ont des abonnements, qu'ils achètent, pour aller à la Meinau les week-ends. "Et là, on donne les dates deux à trois semaines à l'avance seulement, ça laisse trop peu de temps pour s'organiser. En plus, les matches à domicile sont devenus très importants pour le club parce que les gens viennent deux heures avant, restent après pour boire un verre, manger quelque chose, aller à la boutique, c'est convivial et festif. Ça ne peut plus l'être avec un match programmé à 15 heures un lundi", conclut Philippe Wolff.
Les supporters entendent donc frapper un grand coup en boycottant le match contre Troyes et en faisant une grève des encouragements, une mi-temps durant, le 6 janvier. Ce jour là, le Racing reçoit Angers dans le cadre de la coupe de France à 18 heures, un horaire jugé là encore inapproprié.