Strasbourg : la troisième dauphine du concours Miss Elégance France est une infirmière alsacienne

Marie-Victoire Schwerdel, infirmière à Strasbourg (Bas-Rhin) et Miss Élégance Alsace, a été sacrée troisième dauphine lors du concours national de Miss Élégance France. Il a eu lieu le samedi 26 juin à Dax (Landes).

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Une infirmière alsacienne figure dans le top 5 du concours national de Miss Élégance France 2021. Il s'agit de Marie-Victoire Schwerdel, qui s'occupe aussi bien de soins palliatifs que de psychiatrie ou de gériatrie... Quand elle n'est pas en unité anti-covid. La jeune femme de 26 ans a été sacrée troisième dauphine.

La première édition de Miss Élégance France remonte à 2017 : ce concours de beauté veut mettre en lumière le patrimoine. Il est distinct de Miss France et de Miss Excellence France. La finale, d'abord reportée pour cause de covid, a eu lieu le samedi 26 juin 2021. Grands moments de la soirée : pré-sélection dans le top 10, quizz de culture générale... et défilé en maillot de bain (ça reste un concours de beauté).

Les Miss Élégance de chaque région française se sont retrouvées pour cette finale à l'hôtel-spa Le Splendid qui se trouve à Dax (Landes), avec un strict contrôle sanitaire. L'Aquitaine est un peu loin de Strasbourg (Bas-Rhin), où Marie-Victoire Schwerdel travaille en clinique. Née à Schiltigheim (Bas-Rhin), la jeune femme de 26 ans a grandi à Anould (Vosges, voir sur la carte ci-dessous).
 


La troisième dauphine de Miss Élégance France 2021 a répondu aux questions de France 3 Alsace.
 



Quelles étaient vos motivations ?

"C'est un concours un peu plus ouvert que Miss France. On peut participer jusqu'à 26 ans, et à partir d'1,65 mètre. Il essaie de mettre un peu plus en avant le patrimoine des régions... C'était justement ce qui m'intéressait. Lorsqu'on m'a posé la question, j'ai répondu du tac-au-tac être intéressée par les journées européennes du patrimoine en septembre. Et lors de ma campagne de promotion de la région, j'ai tourné une vidéo de balade à vélo dans Strasbourg. J'en ai fait le tour en parlant patrimoine, dans la ville la plus cyclable de France..."
 


"Je suis restée dans mon mantra : je suis très tournée vers les autres. Et en tant qu'infirmière, c'était une année très particulière due au covid. Ça et Miss Élégance à côté, ça n'était pas de tout repos. C'est aussi un concours de beauté, il y avait des shootings photos... C'était un milieu que je ne connaissais absolument pas. C'était vraiment enrichissant."


Quelles étaient vos épreuves ?

"Un test de culture générale [entre autres]. Il y avait plein de questions ouvertes : ce n'était pas un QCM. Il y avait un peu de tout : sciences, histoire, actualités... Il y avait même une question sur les élections régionales et départementales, ou sur le président des États-Unis, l'Eurovision... Ça s'est plutôt bien passé."
 



Pas déçue d'être "seulement" troisième dauphine ?

"J'étais déjà plus que contente de devenir Miss Élégance Alsace. C'était inattendu d'aller si loin... J'avais déjà gagné : le reste, ce n'était que du bonus. Quand j'ai eu mon titre, j'ai vraiment relâché la pression. C'était vraiment une aventure humaine... Beaucoup de miss régionales sont venues autour de moi pour me serrer dans leurs bras, car je n'avais pas pu contenir mes larmes. J'étais vraiment très émue, et il y avait toute la pression de l'année covid. Il n'y avait pas de rivalités, il n'y avait que des rencontres avec les autres miss. C'était une bonne ambiance, solidaire, sans trop d'esprit de compétition."
 



Quelle est la suite pour vous ?

"J'espère qu'il y a aura de bonnes choses pour moi ensuite... Je suis très persévérante et déterminée [à voir sur Instagram ci-dessous; ndlr]. Donc j'espère que l'avenir me réservera d'autres belles surprises : à partir du moment où on atteint le top 10, on peut accéder à des concours internationaux... mais pour l'instant, ce n'est pas encore clairement défini. En tout cas, c'était vraiment une expérience que j'ai beaucoup appréciée."
 


"Et là, j'ai repris le travail. Dès que je suis rentrée, je suis retournée tout de suite à la clinique. La charge de travail en ce moment est évidemment présente. Le concours n'est pas hyper connu, mais ça a rapidement fait le tour et dans ma clinique, tous mes collègues sont super fiers. C'était un peu l'année du soignant, donc c'est un bel hommage d'avoir réussi à aller aussi loin. Je l'avais aussi fait pour représenter haut et fort notre corps de métier."
 



Un message à faire passer, en tant que dauphine et infirmière ?

"L'élégance, c'est trouver le juste milieu entre la persévérance, le lâcher prise, et la bienveillance. Et concernant le covid, j'espère qu'on va en voir la fin. Restons soudés et optimistes malgré les difficultés rencontrées, même si ce n'est pas rose en ce moment dans les services."


 

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