Un individu détenant notamment de la cocaïne a été interpellé ce jeudi 12 mai dans le cadre d'une opération de lutte contre les stupéfiants organisée dans le quartier de Hautepierre à Strasbourg.
Un mineur a été interpellé ce jeudi 12 mai par des membres de la brigade des stups à Hautepierre. Le jeune, arrêté après une course poursuite, s’était débarrassé pendant sa fuite d'une dizaine de bonbonnes de cocaïne et détenait une forte somme d'argent.
Cette arrestation est intervenue dans le cadre d'une vaste opération de lutte contre les stupéfiants menée dans ce quartier. "Nous sommes dans un quartier de reconquête républicaine (QRR), rappelle Laurent Tarasco, directeur départemental de la sécurité publique du Bas-Rhin (DDSP).
Organisées très régulièrement, ces opérations ciblent les quatre QRR de Strasbourg (Hautepierre, Elsau, Neuhof, Meinau) "parce que c'est là dessus que l’accent a été mis, mais cela ne veut pas dire que les autres quartiers ont été oubliés", précise Laurent Tarasco. Elles sont menées parce que nous avons eu des moyens en hommes et en matériels pour pouvoir agir". Elles peuvent s'intensifier "au gré de l’actualité judiciaire, ou d’événements, par exemple lorsqu’il y a des rodéos urbains qui nous sont signalés".
Elles sont montées "à partir de dossiers que nous avons dans le cadre judiciaire, ou tout simplement des opérations de contrôles de façon à pouvoir apporter la sécurité qui nous a été demandée par les remontées dans le cadre de groupes de partenariats opérationnels".
30 points de deal démantelés en 1 an
Ces opérations spécifiques mobilisent différentes unités d’intervention, de la BAC, des motards, des policiers en civil ou en uniforme, pour gagner en réactivité. L'objectif ce jeudi consistait à quadriller l'une des mailles du quartier, d'effectuer des contrôles à partir des réquisitions judiciaires, de visiter les caves des immeubles, de se rendre dans des appartements susceptibles d'être squattés, tout en procédant à des contrôles routiers.
Ces opérations sont faites de manière extrêmement visible, "parce que nous avons un retour de la population, qui loin de se plaindre du fait qu’il y ait beaucoup de policiers, au contraire, l’apprécient et le demandent", indique le directeur de la DDSP. En un an à Strasbourg, une trentaine de points de deal sur les 65 répertoriés ont été démantelés.