Jack Sparrow n'a qu'à bien se tenir. De nombreux pirates en tout genre ont déambulé entre les stands du centre culturel Marcel Marceau à Strasbourg, ce week-end des 23 et 24 février. La 25e édition de la Japan Addict Pocket, organisée par l'association Kakemono, a réuni 2.000 personnes. Portraits.
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L'événement est né il y a 15 ans pour satisfaire les amateurs de manga et de culture japonaise. Depuis, son succès ne cesse de se confirmer. La 25e édition de la Japan Addict Pocket était d'ailleurs la dernière organisée par l'association Kakemono au centre culturel Marceau Marceau. Dès l'an prochain, elle sera délocalisée au Zénith de Strasbourg pour accueillir encore mieux les nombreux visiteurs. Environ 2.000 cette année.
Thème de cette édition : les pirates. Pas grand-chose à voir avec le Japon, mais c'est bien la passion pour ce pays et surtout sa culture qui réunit tout le monde. Aussi bien les exposants, souvent des créateurs amateurs qui vendent leurs peluches ou leurs bijoux par exemple, que les visiteurs.
Point fort de la convention : un concours de cosplay - contraction des mots anglais "costume" et "play" pour les non avertis. Plus vrais que nature sur la scène, ils se sont mis dans la peau de leurs personnages préférés, imitant leur tenue et leur maquillage. Certains ont joué le jeu et sorti leur costume de Jack Sparrow, d'autres ont assumé leur style steampunk ou princesse. Rencontre avec quelques-uns de ces personnages, aussi délurés qu'attachants.
Coralie et Vincent, 19 et 17 ans, d'Hermerswiller et Wissembourg :
Coralie : J'adore créer, ouvrir mon armoire et me demander ce que je vais faire avec mes vêtements pour aboutir à un costume sur un thème bien précis. Je réutilise beaucoup, je fouille dans les armoires des parents, dans les bijoux des grands-parents. On peut travailler avec la matière, faire du dessin, de la peinture, du 3D, tout.
Vincent : On aime suivre un thème et s'habiller en fonction pour être immergés dans un univers. Mon manteau est fait maison, à partir d'un vieux tablier. C'est personnel, ça nous force à être inventif.
Edwin, 20 ans, de Strasbourg :
La Japan Addict, c'est une ambiance. Elle offre la possibilité de ne plus être soi pendant quelques heures, on se sent dans un autre monde. C'est très sympa de pouvoir être acteur d'un rôle qu'on se donne. On peut être plus désinhibé car on se cache derrière du maquillage et un costume, alors que dans la vie de tous les jours, je me verrais mal mettre du rouge à lèvres, des talons et des paillettes.
Anne, 21 ans, de Strasbourg :
Me déguiser en personnage fictif, c'est une passion. Aujourd'hui, je suis Gokotai, ce n'est pas un pirate, mais ça reste dans le thème du Japon. Je fais beaucoup de shootings photos avec ce genre de déguisements. J'essaye de reproduire ce que fait le personnage dans le manga, de trouver des lieux insolites.
Aurélien, 25 ans, de Wissembourg :
J'adore les jeux de rôle. On laisse libre cours à son imagination, on peut vraiment être soi alors que dans la vie de tous les jours, on doit s'adapter à la société. Ici, personne ne se juge. Etre un pirate me fait retomber en enfance. Les premiers personnages qui m'ont marqué, ce sont Peter Pan et les pirates. Certains disent que je suis maintenant trop âgé pour ça. Mais même après 18 ans, il faut garder une part d'enfant, la vie est bien monotone sinon.
Léonie et Joséphine, 10 ans et 22 ans, de Franche-Comté :
Nous avons choisi des déguisements de Pokémon, nous sommes Gardevoir et Méga Gardevoir. On joue sur le fait que l'une est plus petite que l'autre pour montrer l'évolution des Pokémon. On est là en famille. Notre mère fait partie des exposants, elle fabrique des cosplays. On aime se transformer, on n'interagit pas du tout de la même manière quand on est en cosplay.
Raphaël, 29 ans, d'Eckbolsheim :
Je suis issu d'une famille qui a toujours participé à beaucoup de défilés de Carnaval et fait des chars. Depuis enfant, j'aime me déguiser. Un jour, je me suis dit: "Carnaval, c'est juste une période dans l'année, pourquoi ne pas faire ça tout le temps". Je cherche vraiment le beau costume, proche de celui du film dont je m'inspire. Je le fais en partie à la main, je fais aussi travailler des artisans. Ce costume, je l'ai depuis 10 ans et je l'améliore petit à petit. Cela m'a déjà coûté 700 euros.
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