Un tramway de la ligne B de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) a été la cible de tirs de projectiles le jeudi 26 novembre, aux alentours de 20h45. Aucun blessé n'est à déplorer mais deux vitres ont été brisées.
Au lendemain de l'attaque à l'arme à feu dans un bus de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS), un tramway de la ligne B (effectuant la liaison entre Lingolsheim et Hoenheim) a été la cible de tirs de projectiles le jeudi 26 novembre aux alentours de 20h45. Alors que le tramway circulait avec des voyageurs entre les stations Ostwald Hôtel de ville et Wihrel, aucun blessé n'est à déplorer. Selon la CGT CTS, deux vitres ont été touchées et brisées, comme l'illustre les photos publiées sur le post Facebook ci-dessous.
"On exclut l'hypothèse de jets de cailloux, les deux impacts étaient identiques. La conductrice concernée et les conducteurs de la zone étaient choqués", explique Delphine Bastian, conductrice et déléguée CGT. La mise en place du dispositif sécurité a interrompu la liaison du tramway entre les arrêts Lingolsheim Tiergaertel et Elsau. Les lignes de bus 2 et 13 ont immédiatement été déviées.
"On est comme les pompiers ou la police, on est un service public visible et forcément on nous vise. On avait prévu un blocage du réseau si les agressions continuaient. Ce sont des choses qu'on ne peut pas accepter, la sécurité des agents est primordiale. Une réunion a lieu ce matin, nous allons en discuter."
Quelques heures avant l'accident, le syndicat CGT de la CTS déplorait sur sa page Facebook "une situation grave. Des agressions souvent gratuites, rapides, verbales, physiques." Au début du mois de novembre, la compagnie avait déjà fait l'objet de plusieurs attaques.