
Les opposants au GCO avaient érigé une cabane sur le tracé du grand contournement ouest de Strasbourg, entre Pfettisheim et Pfulgriesheim,le samedi 20 avril au petit matin.
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© Clara / France 3 Alsace
A l'aube, ce matin-là d'avril, les militants avaient bâti une "cabane" sur le tracé du grand contournement ouest de Strasbourg entre Pfettisheim et Pfulgriesheim. Ils avaient utilisé du bois, des pneus, des planches trouvés sur le chantier du GCO et avaient été rapidement délogé par une cinquantaine de militaires épaulés par le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG).
Après avoir sommé, sans succès, les opposants au GCO de lever le camp, les forces de l'ordre avaient finalement procédé à une évacuation forcée. Une opération au cours de laquelle ces treize personnes avaient été interpellées et placées 48h en garde à vue. L’installation avaient elle été détruite.
Les militants poursuivis sont originaires d’un peu partout en France (Alsace, Vosges, Gironde, Puy-de-Dôme, Isère, Morbihan), sauf un qui est domicilié en Belgique. Pendant l’audience ils ont refusé de répondre aux juges sur les faits. Le procureur a requis des « peines d’avertissement ». Il a pris en compte la jeunesse et le profil sans casier judiciaire de presque tous les accusés.
Il a réclamé :
- contre onze d’entre eux deux mois de prison avec sursis pour vol aggravé et dégradation,
- contre un autre, six mois de prison avec sursis pour violence contre des gendarmes.
- contre le dernier prévenu qui avait déjà été condamné à du sursis, toujours pour violence contre un dépositaire de l’autorité publique, le procureur a requis 180 heures d’intérêt général.

Les manifestants devant le palais de justice de Strasbourg.
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© P.DEZEMPTE FRANCE 3 ALSACE
L'association Zad du Moulin avait appelé à manifester devant le tribunal ce mercredi. Un concert de soutien sera organisé ce jeudi 26 septembre soir au Molodoï avec, entre autres, la présence du chanteur militant Kalune.