Le blocage se poursuit à l'université de Strasbourg, alors que l'assemblée générale étudiante a voté lundi son extension à l'ensemble du campus et l'occupation d'un bâtiment. La présidence de l'université a lancé dans la foulée un sondage en ligne à destination de l'ensemble des étudiants.
Ce mardi matin, les barrières de fortune, entassements de bennes à ordures, chaises et palettes interdisent de nouveau l'accès de quelques bâtiments symboliques sur l'université de Strasbourg. Au lendemain de l'assemblée générale qui a voté lundi le blocage complet du campus et l'occupation de l'un de ses bâtiments, des petits groupes se relaient devant le Palais universitaire, le Patio, le Nouveau Patio ou encore l'UFR de Mathématique et d'Informatique.
Si d'autres sites, comme l'Institut Le Bel, ont été fermés administrativement par la direction, la bibliothèque du Portique, la faculté de droit et l'Escarpe (qui abrite entre autres le CEIPI et le CUEJ) ont notamment été laissés ouverts. Cours et examens ont pu s'y tenir normalement.
La veille au soir, le présidence de l'université a lancé une consultation par un mail adressé à l'ensemble de ses étudiants - ceux-ci sont invités à accéder à un questionnaire en ligne et faire savoir s'ils "approuvent ces blocages". Un procédé que certains jeunes présents devant les bâtiments touchés ce mardi comptent dès à présent boycotter.
Les 51.000 étudiants ont jusqu'à mercredi 18 avril à 8h, pour répondre au sondage avant que les résultats ne soient communiqués. Dans l'intervalle, l'université organise ce mardi une "conférence-débat" sur la loi ORE et ses modalités d'application à l'université de Strasbourg. L'assemblée générale étudiante se réunira quant à elle mercredi.