Winfried Krestchmann, le ministre-président du Bade-Wurtemberg est en France. Après une journée à Paris où il a rencontré Ségolène Royal, il a longuement échangé ce vendredi avec son homologue Philippe Richert à Strasbourg. Il a été question de paix, d'Europe et de coopération transfrontalière.
Ils ne s'étaient pas vus depuis qu'ils ont remporté les élections régionales dans leur pays respectif. Philippe Richert et Winfried Kretschmann sont deux hommes qui se connaissent bien et qui semblent s'apprécier. Le ministre président badois est aujourd'hui une personnalité très populaire dans son pays. Il est même la troisième personnalité politique préférée des Allemands. Sa simplicité, son efficacité et son pragmatisme plaisent et sa bonne réputation lui a ouvert les portes des ministères.
Parmi ses rencontres ministérielles, Ségolène Royal. La ministre de l'environnement lui a garanti la fermeture de Fessenheim. Une annonce très importante pour Kretschmann, écologiste de la première heure, qui sait combien cette décision est attendue dans le Sud du Bade-Wurtemberg. Mais Winfried Kretschmann est également venu parler de la paix en Europe. Un sujet qui le préoccupe à cause de la montée des populistes en Allemagne. Philippe Richert et lui ont rappelé le rôle symbolique du Struthof, un lieu qu'ils voudraient voir porteur du label du patrimoine européen.
Les deux présidents de région ont également échangé au sujet de la coopération transfrontalière dans les domaines de l'éducation, de la formation et de l'économie. Sans surprise, ils ont décidé de poursuivre cette coopération et même de l'approfondir.