Quatres sites historiques menacés en Champagne-Ardenne, un pour chacun de ses départements, vont bénéficier du Loto du patrimoine. La sélection des monuments concernés a été annoncée le mardi 1er septembre.
La mission Stéphane Bern pour la Fondation du patrimoine a retenu quatre sites historiques menacés en Champagne-Ardenne (101 dans toute la France) devant bénéficier de la troisième édition du Loto du patrimoine. Les monuments sélectionnés ont été annoncés le lundi 1er septembre 2020.
La sélection s'est faite sous le patronnage de l'animateur et personnalité mondaine Stéphane Bern, avec le partenariat de la Fondation de la Française des jeux. Les fonds pour rénover ces quatre sites (localisables sur la carte ci-dessous) sont récoltés au moyen de la vente de jeux à gratter à 15 euros, et de cinq tirages spéciaux du Loto (grille à 2.20 euros l'unité; tirage les 9, 12 ,14 ,16, et 19 septembre).
Outre ces quatre sites champenois, l'Est est représenté au niveau de la grande région par le séchoir à tabac d'Ipsheim (Bas-Rhin). La sélection avait eu lieu plus tôt dans l'année, au mois de juin.
Abbaye cistercienne, Châtel-Chéhéry (Ardennes)
Riche d'une longue histoire (la Fronde, la Révolution, Première Guerre mondiale...), cette abbaye est menacée par une décennie de dégâts des eaux. Des plafonds s'effondrent, les voûtes et menuiseries sont en danger. Des vergers et potagers seraient replantés au cours de la restauration, et les lieux accueillaient des animations culturelles.
Église Saint-Alban, Charmont-sous-Barbuise (Aube)
Vidée de son public et de ses apparats, cette église est désaffectée. Son mobilier et ses vitraux ont été stockés ailleurs, et des étais ont été posés. Le clocher risque de s'effondrer. Une restauration totale de l'édifice est prévue, du sol au plafond.
Grand pavillon de l’abbaye cistercienne, Trois-Fontaines (Marne)
À son apogée, cette abbaye accueillait 130 moines. Elle finit en carrière après la Révolution, et bien peu de ses bâtiments en rééchappent. Actuellement, des dégâts des eaux mettent en danger poutres, plafonds, et parements. Le gros des travaux de restauration dans ce haut-lieu touristique concernerait donc les toits.
Maison forte de Buxières, Froncles (Haute-Marne)
Sauvé de la destruction par des travaux sur son toit, ce "château" voit ses murs et ses fenêtres de plus en plus mal en point. Il serait le cadre d'ateliers, marchés, expositions, et même d'un logement d'artiste après restauration. De quoi redorer la vie locale.