Le champagne et le crémant sont des incontournables durant les réveillons de fin d'année, le mousseux aussi. France 3 Champagne-Ardenne a comparé ces trois célèbres vins effervescents.
Il y en aura probablement à votre table. Durant le réveillon de la Saint-Sylvestre, la bouteille de champagne, de crémant, ou de mousseux est incontournable. Du moins si l'on boit de l'alcool : il est toujours bon de rappeler que ce n'est pas obligatoire, que des gens n'en boivent pas, et qu'il faut consommer avec modération).
En tout cas, les consommateurs et consommatrices d'alcool au Nouvel An ne jurent généralement que par l'un de ces trois breuvages. De quoi tenter, en toute objectivité, d'établir un comparatif de ces trois vins effervescents (champagne champenois (logique), crémant jurassien (désolé l'Alsace), et mousseux de Moselle).
Rencontre, donc, d'Edwige Réaux, journaliste à France 3 Champagne-Ardenne, avec des experts des meilleures caves et tablées de Reims (Marne). Qui nous ont fait profiter de leur science, et de leur palais.
Le goût du champagne dans le haut du panier
Le match est déjà plié, avance Tony Pasquier, le gérant-caviste du Chai Léon. "Il y aura beaucoup plus de complexité, de choses à raconter, dans le verre et en bouche, avec la Champagne. Mais les autres régions savent clairement faire de très belles choses."
"Ces régions proposeront quelque chose qui sera peut-être un peu moins complexe, mais tout aussi intéressant." On précisera toutefois que 97% de ses ventes sont constituées de champagne, ceci expliquant peut-être cela.
Le crémant moins cher
En revanche, Tony Pasquier juge le crémant (quatorze euros) et le mousseux (quinze euros) plus abordables pour les bouteilles utilisées pour le comparatif. Justement, France 3 Alsace a titré sur le rapport qualité-prix "imbattable" du crémant, dopé par de très bonnes récoltes en 2022, et un coût du raisin alsacien moins élevé que celui champenois.
Le champagne, lui, monte à 25 euros. Mais la clientèle attachée au terroir champenois comble la différence sans hésiter. "Ici, on a beaucoup de petits vignerons et de grosses maisons qui font des vins absolument délicieux. Ça mérite quelques euros en plus." Ce qui n'empêchera pas un record cette année : 40 millions de bouteilles de crémant (d'Alsace) vendues.
Du champagne sur toutes les tables
Un gérant de passage dans la boutique, Julien Tilly, du restaurant La Trattoria, mise aussi sur le champagne. Il est catégorique. "On sait très bien qu'on va avoir une forte demande en champagne."
"Ça fait partie du patrimoine de la région avec la cathédrale de Reims." Et ce même s'il tient une table italienne. "Il faut qu'on s'adapte aux particularités locales. Je pense que ne pas proposer de champagne, ce serait un sacrilège."
L'avis de l'artiste
Daniel Casanave, dessinateur de France 3 Champagne-Ardenne, a décidé de prendre ses pinceaux pour prendre position.
Après tout, on dit souvent que l'art est engagé...