Reims : une trentaine de policiers de la PJ protestent contre le limogeage de leur collègue directeur à Marseille

Une trentaine de fonctionnaires de la police judiciaire de Reims protestent contre le limogeage du directeur régional de la police de Marseille, et contre une réforme voulue par le gouvernement.

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Une trentaine de fonctionnaires de la police judiciaire de Reims a répondu à un mouvement national de protestation organisée vendredi 7 octobre 2022. Ils dénoncent le limogeage d'Éric Arella, directeur de la police judiciaire de Marseille. Il a été remercié en raison d'une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. On y voit des policiers accueillir le directeur général de la PJ, Frédéric Veaux, par une haie d'honneur silencieuse.

Les fonctionnaires de Reims, comme dans d'autres villes de France, ont publié une photo de soutien à leur collègue démis de ses fonctions (voir photo en tête de l'article).

Une réforme dénoncée par les fonctionnaires de la PJ

Ils protestent également contre une réforme menée par le gouvernement. Cette dernière vise à réorganiser la police judiciaire en quatre services départementaux, sécurité publique, renseignement, investigation et immigration illégale "sous la seule responsabilité du Préfet", nous confie une source de la direction territoriale de la Police Judiciaire de Reims.

"À l'heure actuelle, on est une entité à part dans la police, on ne dépend pas du préfet ni du directeur départemental", poursuit-elle. En plus des problèmes d'"autonomie", les fonctionnaires craignent une perte d'efficacité. "Si l'on nous reverse dans les effectifs de la sécurité publique, on n'aura plus le temps pour les dossiers qu'on gère actuellement, affirme-t-elle. La sécurité publique va décharger son surplus de dossiers sur nous. Le but de cette réforme est de réguler toutes ces procédures en attente et qui engorgent les commissariats."

La "qualité" du travail risque d'en pâtir, selon la fonctionnaire. Elle prend l'exemple de l'affaire de Cumières, le meurtre d'un vigneron de 57 ans par son fils. "On a vite retrouvé l'auteur des faits qui a été mis en examen et qui devra répondre de ses actes.

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