Transition écologique, fiscalité, démocratie, transports... La Ville de Colmar a organisé son grand débat national ce lundi 4 mars. France 3 Alsace a donné la parole à plusieurs participants. Un débat riche et très concret.
Dans le cadre du grand débat national, les Colmariens étaient invités, ce lundi 4 mars, à venir exposer leurs revendications. Colmar qui s'est retrouvée, lors de la 16e journée de mobilisation des gilets jaunes, au coeur des manifestations avec plusieurs centaines de manifestants et une statue de la liberté habillée d'un gigantesque gilet jaune.
Les quatre thèmes du grand débat voulus par le président de la République Emmanuel Macron ont été abordés lors de cette soirée : la transition écologique, la fiscalité, la démocratie ou encore les services publics.
France 3 Alsace a décidé de vous donner la parole. Vos témoignages et vos revendications:
Sylviane, 75 ans, retraitée de l'enseignement, opposée à la dématérialisation dans les services publics : "C'est la vraie dictature de l'internet, moi, je me débrouille, mais je trouve que c'est inadmissible. Pour les permis de conduire par exemple. Souvent les logiciels sont très mal fichus. Ou pour s'inscire dans un Ehpad. A La Poste, il n'y a plus que des machines. Moi, je me débrouille mais je me demande comment font les personnes qui ont 90 ans..."
Dominique 71 ans, retraité de la métallurgie et très concerné par l'écologie: "pesticides, pertubateurs endocriniens... rien ne va plus. Tout le monde a un rôle à jouer".
Christiane, 66 ans, retraitée du milieu hospitalier : "Je viens de faire l'expérience d'un Ehpad avec mon papa et c'est honteux ce qu'il s'y passe, il faut beaucoup plus de personnel".
Elise, 18 ans, lycéenne : "C'est dommage que les jeunes ne participent pas davantage, c'est notre avenir qui est en jeu. Je suis opposée à une réduction du nombre de parlementaires sinon on sera moins bien représentés, et je souhaite plus de participation citoyenne."
Christian 62 ans, ancien ébéniste : "Nous, les handicapés, nous sommes trop considérés comme des citoyens de seconde zone, on reste des marginaux, Macron a trop détricoté la loi de 2005 sur le handicap".
Roland, 63 ans, dirigeant d'entreprise: "Je suis un peu gilet jaune car j'habite à la campagne et on méconnaît le réalité des ruraux"
Aurore, 32 ans, professeure des écoles, pour la reconnaissance du vote blanc et très attachée à la transition écologique
Christophe 55 ans, gilet jaune de la première heure : "On essaye de mettre de l'humain dans ce mouvement"
Davy, 40 ans, qui participe pour la première fois à un débat : "L'évasion fiscale, c'est vraiment quelque chose d'essentiel, mais aussi la liberté d'expression. ce n'est pas le type de société que je veux laisser à mes enfants".